Lors du pitch de l’album (chansons écrites à bord d’un camping car lors d’un road trip en France profonde), je me suis dit : « Ouah, un concept album à la Sonic Highways des Foo Fighters où à la In This Moment We Are Free – Cities de Vuur » Eh bien non !
On reste sur un ensemble de titres doux-amer qui rappellent les précédents albums : « Allô » a des airs de « Le Monde est Beau », « Ne M’oublie Pas » a été entendu sur l’album bonus Mésaventures, « C’est Michel » (nouvelle version) a moins de pep’s que la version bonus track de Goliath ;
« Je t’aime », déclaration d’amour à la France, si intéressante sur le rythme pop synthé est dispensable sur les paroles. « Saint-Amour » est plutôt glauque sur le fond. « Tout Droit » m’a fait pensé à « Plante des Tomates ».
« Novembre » – je l’ai comprise à double-sens ; on parle bien de la tuerie du Bataclan en plus de l’arrivée du mauvais temps ? J’ai bien aimé. Rock et sombre. « Patrick Bruel » ou la crise de la -aine (mettez la dizaine que vous voulez en préfixe), sympa et rigolote. « Pédiluve » ou la lutte des classes. Engagé, Oldelaf ?
« Les Fourmis » ou l’ode à la paresse (j’utilise beaucoup la formulaire « ou » en ce moment non ?) sur un air qui fait penser à « La pluie » sur Bête et méchant. Jolie. « Double Sens », je n’ai pas bien saisi le propos – Trahison amoureuse ? Avec « Tranquillou » on retrouve l’Oldelaf que l’on aime : absurde et rigolo. J’aurais bien vu ce morceau en ouverture de l’album avec une rythmique très eighties !
Cet opus se termine par un « Maman » du même acabit – mélange d’humour gris foncé et de fausse douceur ; et un « Salut » très court (~2 minutes) histoire de clore le chapitre.
Alors, qu’en penser ? Un album en demi-teinte, quelques faiblesses dans l’écriture. Fatigue, dépression, la faute à l’époque ? On poursuivra quand même l’aventure avec notre ami Delafosse !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble