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(Informations) Fil utile pour confinés / Mercredi 1er avril 2020

Par Florence Trocmé


L'homme n'habite, à proprement parler, que sa tête et son cœur.

Tous les lieux qui ne sont pas là ont beau être devant ses yeux,
à ses côtés ou sous ses pieds, il n'y est point.
Joseph Joubert


Des ressources, des informations, des propositions de lecture, des vidéos, etc.

Littérature, poésie bien sûr, mais aussi sciences et musique.

• Toutes les ressources proposées par la revue En attendant Nadeau
Au jour le jour. Avec Décamérez, Nathalie Koble propose chaque jour une « traduction » poétique du Decameron, quand Philip Roth raconte la contagion, un documentaire sur Arte, en partenariat avec EaN, consacré à Sigmund Freud, le premier tome d'une passionnante saga britannique, Daniel Defoe tient le Journal de l'année de la peste, un conte puissant d'Eugène Savitzkaya, des Patients zéro mis en vedette par l’épidémiologue Luc Perino... et chaque matin, un nouvel article à la Une d'EaN.
Walter Benjamin, 1933 Un exil “long et peut-être définitif”
Sur le site Les Carnets Walter Benjamin, un grand texte de la chercheuse Nathalie Raoux.
Extrait : « Fin octobre, Benjamin prend ses quartiers au Palace Hôtel, 1, rue du Four. Y passe deux mois en compagnie de Brecht qui y réside aussi – ils travaillent ensemble à un projet de roman policier. Avec le départ de Brecht, la ville lui semble morte. Le charme de Paris s’est rompu. Fini le Paysan de Paris, le voilà paria à Paris. « L’émigration comme clé de la grande ville » écrira-t-il des années plus tard dans le Passagen-Werk. Solitude grise, perspectives plus grises encore. Tant et si bien (si mal) qu’il avoue fin 1933 être non seulement 'au bout de l’année' mais aussi 'au bout du rouleau'. » Pour lire ce texte, cliquer sur ce lien.
Mona Chollet, Chez soi, une Odyssée de l’espace domestique
Pour lire gratuitement ce livre des éditions de la Découverte, cliquer sur ce lien.
« Je suis journaliste, une journaliste casanière : voilà un oxymore embarrassant. Je suis à peu près aussi crédible qu’une charcutière végétarienne. » (p. 18)
• Les mains négatives, Un film de Marguerite Duras
Marguerite Duras - Les Mains négatives, 1979
Film 35mm numérisé, couleur, sonore, 14min20s. (AM 2003-F3)
Chaque mercredi à 15 heures le site du centre Georges Pompidou propose un film.
Cliquer sur ce lien pour visionner Les Mains négatives de Marguerite Duras
« C’est à partir des chutes non montées de son long métrage de fiction Le Navire Night (1978) que l’écrivaine Marguerite Duras réalise le court métrage Les Mains négatives (1979).
Sublimées par la caméra de Pierre Lhomme (directeur de la photographie proche de la Nouvelle Vague), les rues désertées de Paris en plein mois d'août, à l’instant même où la nuit disparaît lentement pour laisser place à l’aube, servent de décor à une errance existentielle. Depuis India Song (1975), Marguerite Duras se souvenant peut-être de la pratique Lettriste de la “discrépance”, exploite frontalement l’autonomie de la bande son par rapport aux images. C’est à partir des chutes non montées de son long métrage de fiction Le Navire Night (1978) que l’écrivaine Marguerite Duras réalise le court métrage Les Mains négatives (1979).
Sublimées par la caméra de Pierre Lhomme (directeur de la photographie proche de la Nouvelle Vague), les rues désertées de Paris en plein mois d'août, à l’instant même où la nuit disparaît lentement pour laisser place à l’aube, servent de décor à une errance existentielle. Depuis India Song (1975), Marguerite Duras se souvenant peut-être de la pratique Lettriste de la “discrépance”, exploite frontalement l’autonomie de la bande son par rapport aux images.
Le sonnet de Pierre Vinclair
Les journées s’ennuyaient ferme jusqu’au jeudi —
trains de cafés pour tenir jusqu’à la verveine —
mais au vendredi soir, sauvant notre semaine,
les démons de minuit hurlaient Yeah! à la vie.
Chaque jour désormais, les matons de lundi
nous matraquent. Je dénombre, purgeant ma peine,
mes vers tels des bâtons, arithmétique vaine
à transformer les murs en billets de sortie.
Strauss prétendait qu’il arrêterait la musique
quand il aurait trouvé un moyen mélodique
pour décrire correctement une cuillère
à thé ; j’espère avoir le droit d’abandonner
l’art du poème avant de savoir y sonner
aussi gris que le bris d’une pinte de bière.
/ARTS/

Anniversaire de la mort de Robert Doisneau
Le photographe Robert Doisneau est né le 14 avril 1912 à Gentilly et mort le 1ᵉʳ avril 1994 à Montrouge.
Sur ce site officiel, une nouvelle photo chaque jour.
/MUSIQUE/
Le Carnaval des Animaux, de Camille Saint-Saëns, en lien avec la publication de l’anthologie personnelle de Jean-Pascal Dubost.
A noter, le chef est une cheffe, Małgorzata Sapiecha.
Cliquer sur ce lien pour accéder à la vidéo
• Jazz
Wes Montgomery, à la guitare, En Belgique en 1965 : Round Midnight, le standard composé par Thelonius Monk. Observez le pouce de Wes ! Les guitaristes utilisent un médiator ; lui n’en a pas besoin.) https://www.youtube.com/watch?v=MOm17yw__6U
Voir les ressources précédemment proposées en cliquant sur ce lien


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