Voilà un bout de temps que je n'avais pas lu de littérature japonaise. Akutagawa fait partie des auteurs prolixes dont j'ai maintes fois croisé les livres, il fallait le découvrir !
J'ai commencé avec les cinq nouvelles de cet ouvrage, que j'ai beaucoup aimé. Teintées de nostalgie, d'un peu de magie et de mal être, elles sont bien écrites, fines, bien menées. Il y règne une atmosphère surannée, de confidences qui s'échangent dans un musée, dans une lettre ; des personnages mélancoliques, un peu dépassés par la vie.
Les poupées : une jeune fille, O-Tsuru, doit se séparer de ses poupées traditionnelles, elles vont être vendues à des américains. Depuis que c'est annoncé, elle les regrette. Et lit les signes de transformation d'un ancien monde.
Un crime moderne : C'est une lettre confiant le secret d'un médecin, Kitabatake, à un couple d'amis. Amoureux de sa cousine, ce médecin est parti à l'étranger. A son retour, il découvre qu'elle a épousé un rustre qui ne la respecte pas. Il décide d'agir...
Un mari moderne : Miura Naoki avait décidé de se marier par amour. C'était nouveau. C'était une quête difficile... peut-être impossible, surtout lorsqu'il s'aperçut de son erreur dans les premiers mois du mariage !
La magicienne : Avez-vous déjà vu des papillons noirs vous suivre toute une journée ? Des tramways circuler bizarrement ? Des fumées se disperser dans le sens contraire au vent ? Sans doute l'oeuvre de la face obscure du monde, d'un sorcier ou d'une magicienne ! Shinzo aime Toshi qui a disparu. Il se rend chez une magicienne pour la retrouver. Mais celle-ci n'est pas du tout prête à laisser les amants s'aimer !
Automne : Nobuko aime les lettres et son cousin. Sa petite soeur Teruko aussi. Alors l’aînée épouse un autre homme dont elle ne tarde pas à découvrir qu'il ne lui convient pas.