Quand la mer me manque et que je ne l’entends plus assez dans le coquillage de l’enfance
je ferme les yeux sous un frêne qui déplie ses nouvelles feuilles dans la brise
J’écoute ployer et se frotter dans l’air ses hautes et souples branches
Je lève la tête j’ouvre les yeux et me voilà sous la grande voile bleue qui ondule dans l’écume
Vous voyez ce n’est pas compliqué
Extrait de Estime-toi heureux, © Éditions Orage-Lagune-Express
Images : photos prises hier après-midi chez moi avec mon petit appareil Lumix