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Anime printemps 2020 : L’excellente surprise qu’est Kakushigoto

Publié le 23 avril 2020 par Tanja @HaKo_niwA

Anime printemps 2020 : L’excellente surprise qu’est Kakushigoto

Kakushigoto est écrit et dessiné par Kōji Kumeta. Au Japon, le manga débute en janvier 2016 du Monthly Shōnen Magazine. Sa parution est toujours en cours avec pas moins de 11 volumes à son actif. En France, il est édité par Véga avec trois tomes de parus. L’anime est diffusé sur Wakanim tous les jeudis, il contera 12 épisodes.

Voici Gotô Kakushi, auteur de mangas quelque peu érotiques et sa fille unique, Hime, en classe de CM1. Pour Kakushi, rien au monde ne passe avant sa fille adorée. Seulement, il y a quelque chose que le papa poule ne veut pas que sa fille découvre : son métier de mangaka ! Car si sa fille apprenait son « secret », elle le détesterait ! « C’est l’histoire d’une famille attachante pleine de rires et d’amour qui commence… »

Anime printemps 2020 : L’excellente surprise qu’est Kakushigoto

La production de cet anime a été confié au studio Ajiadō connu pour avoir réalisé et produit Zettai Shōnen et Spirit of Wonder. Pour notre série, Yūta Murano (Seven Days War), est le réalisateur accompagné par Takashi Aoshima au scénario. Pour compléter cette équipe Shūhei Yamamoto devient chara designer et Yukari Hashimoto compose la bande originale.

Je n’avais jamais sauté le pas avec la version originale manga de Kakushigoto. Après seulement un seul épisode, j’ai vivement regretté mon manque de discernement. Car Kakushigoto est tout ce que j’aime. Un récit charmant, extrêmement drôle et pourtant très touchant. Ce père célibataire après le décès de sa femme ne veut pas dire à sa fille qu’il est mangaka. Il ne fait pourtant pas de manga porno, mais il ne fait pas  non plus un manga qui pourrait tomber dans les mains de sa petite. Il a peur que sa propre réputation ne soit dommageable pour sa fille. Il s’invente une vie de salaryman.
Les quiproquo sont légions, mais aussi les anecdotes que tout mangaka doit avoir vécu dans sa vie et qui sont très drôle. J’ai rarement autant rit devant un anime que lors du visionnage du premier épisode. Bien rythmé l’anime arrive à construire des épisodes cohérents avec ces tranches de vie. On sait que Kōji Kumeta a intégré dans son récit de vraies anecdotes de sa vie (être à poil pour dessiner etc.) et on ne doute pas de la véracité de certaines autres même s’il ne les a pas vécu lui-même.

L’animation et la réalisation en générale est vraiment de qualité, ça fait plaisir de voir qu’un anime peut aussi bien prendre soin de matériel original.

Le générique de début n’est autre que Chiisana hibi du groupe pop rock flumpool, un titre entraînant et mélodieux comme ils le font si bien. Le générique de fin n’est autre que Kimi wa tennenshoku un titre d’Eiichi Ōtaki tiré de son l’album culte A Long Vacation sorti en 1981 . Il a été l’un des premiers albums à sortir sur CD à l’époque. Il a été nommé 7e plus grand album de rock japonais de tous les temps dans le magazine Rolling Stone Japan. Autant vous dire que si vous ça vous parle pas, les japonais eux oui.

Kakushigoto est une excellente surprise, un de ces anime qui donne envie de se précipiter sur l’oeuvre originale. Je vous le recommande puissance mille, n’hésitez pas une seconde.


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