Kick My Heart (21)

C’est la beauté intérieure qui compte…

Ces albums (rock / métal) dont la pochette est très laide, mais dont la musique est bonne, bonne, bonne… Encore une fois, une sélection induite par l’écoute des dits albums. Cet sélection ne tient pas compte des pochettes gore / excessives propres au métal (par exemple le Reek of Putrefaction de Carcass (1988) ou Cannibal Corpse qui fait toujours dans la finesse, ou encore minimalistes comme le Transilvanian Hunger de Darkthrone (1994). Voici donc une petite sélection toute personnelle ; bon, après je vous avoue, mes achats se font sur trois critères : des bonnes critiques, un groupe que j’aime ou une pochette affriolante donc je n’ai pas trop de trucs laids

Carcass – Swansong (1996)

Non mais sincèrement, regardez-moi ça ?! On ne comprend rien à cette pochette, et quand on appelle son album « Le chant du cygne », je sais pas moi, on met un CYGNE, ou un truc en rapport avec la fin des haricots ! Alors qu’il est tellement bon cet album, à commencer par « Keep on Rotting in the Free World », « Child’s Play » ou « Don’t Believe a Word » !

Six Feet Under – Bringer of Blood (2003)

A vomir. Vraiment ? On dirait un mec bourré, un collage d’un enfant (sadique) de 4 ans, pour un album qui contient son lot de riffs surprenant, avec un côté heavy metal pas dégueu. Entre les tempi lourds de « Sick in the Head », le punk « Murdered in the Basement » et les hits « Amerika the Brutal » ou « Bringer of Blood », il y en a pour – presque – tous les dégoûts !

Otep – Atavist (2011)

D’habitude les pochettes d’Otep sont plus sympa (enfin, ici, on a quand même droit à une pochette alternative qui aurait été plus sympa si on prend la peine de retourner le livret) et même si les critiques n’ont pas été fameuses – il faut dire que les morceaux « durs » cassent pas trois pattes à un canard, il contient le magnifique « We Dream Like Lions » et une reprise des Doors plutôt sympa : « Not to Touch the Earth ». Il manque cependant un titre de la veine de « Rise, Rebel, Resist » (Smash the Control Machine, 2009) « Battle Ready » ou « Menocide » (Sevas Tra, 2002 – ça c’était un album qui contenait son lot de pépites)

Morbid Angel – Formulas Fatal to the Flesh (1998)

J’en ai déjà parlé, mais un truc sympa avec Morbid Angel c’est que leur album, dans l’ordre chronologique, sont aussi dans l’ordre alphabétique : Altar of Madness, Blessed are the Sick, Covenant, Domination, Entangled in Chaos (Live), Formulas Fatal to the Flesh, Gateways to Annihilation, Heretic, Illud Divinum Insanus, Juvenilia (Live), Kingdom Disdained. A voir s’ils vont tenir tout l’alphabet avec cette guerre intestine David Vincent / Steve Tucker. Alors, oui, la pochette de Heretic est moche, mais parce que bâclée.

Ici on sent qu’il y a de la recherche, il y a du travail, mais c’est quand même assez cheap. Alors que derrière tout ça il y a du bon, du très bon comme « Nothing is Not », des instrus atypiques comme « Hymn to a Gas Giant », « Disturbance in the Great Slumber » ou « Hymnos Rituales de Guerra », vraiment, si l’emballage donne pas envie, comment on fait nous ?

King’s X – Tape Head (1998)

Alors oui, le visuel décrit le titre, mais, franchement : c’est noir, c’est illisible, même le nom du groupe avec ce « N » dans une autre police, non, mais, quoi ?! Bon, sincèrement, si musicalement il n’y a rien à jeter chez King’s X, côté pochettes, c’est un peu le foutoir.

Voivod – Target Earth (2013)

Bon, en vrai, on peut en dire autant d’à peu près toutes leurs pochettes – après, c’est Michel Langevin, le batteur, qui s’en charge alors, si c’est fait maison, on peut presque pardonner ! On ne pourra pas leur reprocher cependant un manque d’homogénéité

Après, musicalement, ben c’est du Voivod, faut accrocher à la voix si particulière de Denis Bélanger.

Sepultura – Machine Messiah (2017)

Attention, la pochette est signée par une artiste philippine intitulée « ​​Deus Ex Machina », mais, bon sang de bonsoir, ça ne va pas avec le style musical, les thématiques ou les précédentes cover d’album, bref, déjà rien qu’avec cette image en tête, j’ai eu du mal à entrer dans l’album, fort bon ma foi (entre autres « Machine Messiah », « Phantom Self »)

J’aurais aussi pu rajouter Untitled de Korn (2007) mais je ne leur parle plus depuis Untouchables (2002) ; et encore, déjà, Issues (1999) sentait le sapin.