Jeu de mots habituels en gros titre :
l'expression signifie notre "[mettre] la main à la pâte"
mais se traduit littéralement par [mettre] les mains à l'œuvre,
obra signifiant à la fois œuvre et travaux [publics]
Seul Página/12 s’en fait l’écho. Il est vrai aussi que les plans de construction ont été gravement mis sur la sellette par la droite, dont les éléments extrémistes sont assez remontés actuellement, avec quelques scandales, vrais ou non, comme le projet inabouti de Madres de Plaza de Mayo, qui semble bien avoir couvert des malversations de fonds publics, et les chantiers lancés par Milagro Sala, une leader aborigène de la province de Jujuy que la justice locale poursuit avec acharnement depuis plus de quatre ans. Or le plan du gouvernement prévoit justement de s’appuyer sur les organisations populaires déjà existantes.
Il faut donc espérer que cette fois-ci tout sera mis en œuvre pour éviter le coulage et la corruption.
Le logement populaire est une nécessité à laquelle il faut répondre de façon urgente : il existe beaucoup de gens à la rue (leur nombre n’a cessé d’augmenter pendant toute la période où Mauricio Macri a gouverné) et il existe une quantité impressionnante de bidonvilles, jusque sur le territoire de la capitale fédérale. Il s’agit de viabiliser ces bâtiments, de les mettre aux normes d’hygiène et de sécurité. Ce qui, une fois mis à part le maniement de l’argent public, n’est pas une mauvaise idée pour relancer l’économie successivement sinistrée par la crise de l’endettement monstrueux provoqué par l’ancienne majorité et la crise sanitaire dont les pic reste à venir (on voit de jour en jour augmenter le nombre des contaminés, malgré le confinement).
Pour en savoir plus : cliquez sur l’article de Página/12