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Un petit livre absolument merveilleux, objet poétique non identifié, associant les magnifiques photos de Roy DeCarava et le texte somnambule de Langston Hughes.
Le tout se lit comme un long poème à la Terence Malick. On pénètre avec tendresse et pudeur dans l’intimité d’une famille de Harlem dans les années 50.Les photos sont trempées dans un noir et blanc unique, qui réussit le prodige d’être à la fois dense, noir, mystérieux et extraordinairement humain.Je ne connaissais pas le photographe Roy DeCarava. J’ai pris ses photos comme une véritable claque. A la fois par leur sujet, leur humanité et leur radicalité formelle. Roy DeCarava est surtout connu pour ses images de musiciens jazz. Sensuelles et sophistiquées. On croirait entendre la musique sortir des cadres. Un livre à me procurer : « The sound I saw ».