
Pourtant, c'est ainsi que les hommes - et les femmes - vivent.
C'est ainsi que les hommes - et les femmes - rêvent.
Que de cohues, de bousculades, de camouflets, tout le monde tirant à vue sur tout le monde.
Parce que tu fais partie du problème.
Avec tes privilèges, ta suffisance, ta naïveté.
Ta vie et ta santé sont une insulte pour nous, les opprimés.
Parenthèse refermée. Je préfère la lyre dans la vallée. Je préfère la clef des champs et celle que l'on laisse sur la porte. Je préfère la splendeur des coquelicots soufflés par le vent.
Quand je choisis de m'évader par l'esprit, vous pouvez penser que je suis égoïste.
Je le suis probablement. Si c'est un choix délibéré, je ne sais pas. Peut-être est-ce dans ma nature. Mais on explique et légitime tellement de choses viles en se résignant à la condition humaine. Comment faire pour échapper à sa propre nature?
Comme disait l'autre, tu es ce que tu es, et fais attention à ne pas te brûler les ailes.
La chute n'en sera que plus belle.
What though the radiance which was once so bright
Be now for ever taken from my sight,
Though nothing can bring back the hour
Of splendour in the grass, of glory in the flower;
We will grieve not, rather find
Strength in what remains behind;
In the primal sympathy
Which having been must ever be;
In the soothing thoughts that spring
Out of human suffering;
In the faith that looks through death, Thanks to the human heart by which we live,
Thanks to its tenderness, its joys, and fears,
To me the meanest flower that blows can give
Thoughts that do often lie too deep for tears. (William Wordsworth - Splendour in the grass)