Magazine Culture

Le fracas du silence, Fabien Fernandez

Par Maliae

Le fracas du silence, Fabien FernandezRésumé : Tout allait bien pour Tiril. Des amis formidables, un petit-ami respectueux et une vocation : devenir chanteuse. Jusqu’à cet accident de voiture avec sa mère, il y a deux ans.

Depuis, tout a changé.

Désormais atteinte d’aphasie partielle, elle n’arrive plus à parler comme elle le souhaite.
Amis et petit-copain se sont volatilisés, même Mikkel, son meilleur ami, s’est éloigné. Sa future carrière musicale s’est envolée. L’injustice, la colère et le ressentiment se sont installés en elle.

Mais l’espoir vient parfois de là où on ne l’attend pas… Et s’il venait d’Amena, cette élève à qui Tiril n’a jamais parlé ? Cette nouvelle amitié lui permettra-t-elle de retrouver sa voie… et sa voix ?

Merci à : Babelio et aux éditions Scrinéo pour l’envoie de ce livre.

Avis : Cette histoire est celle de Tiril qui souffre d’aphasie suite à un accident. Ne s’en remettant pas, elle fait le vide autour d’elle, accompagnée par une petite voix qu’elle appelle A. et qui ne cesse de la descendre.

A. m’a fait penser à mon monsieur négatif (ouais moi je l’appelle comme ça), cette petite voix qui ne veut pas vous lâcher et qui vous répète combien vous êtes nuls et que tout ce que vous faites c’est pourri. Du coup j’ai été prise d’empathie pour Tiril. Au début tout du moins. Car même si je comprenais ses difficultés, même si j’avais de la peine pour elle, je l’ai trouvé au bout d’un moment très plaintive et égocentrique. Elle en veut à tout le monde, elle fait le vide autour d’elle, et ensuite elle dit que c’est la faute des autres, et ça m’a gavé. En plus elle est hyper jugeante et rancunière.
Donc même si j’ai aimé cette lecture, j’ai vraiment eu du mal avec Tiril.

En revanche, j’ai beaucoup aimé les gens qui gravitent autour d’elle. Notamment Amena, la syrienne réfugiée, sa grand-mère qui a aussi un passé difficile, et ses parents, ainsi que Mikkel son meilleur ami. J’ai eu du mal avec les brutes qui la harcèlent, ils avaient du savon à la place du cerveau et évidemment ils sont détestables, même si au final, on ne sait pas trop ce qui les motive à agir ainsi (même si des fois c’est juste des gens qui ont envie de s’amuser au dépend des autres).

Le livre se lit très rapidement, y a pas mal de questionnement autour de l’aphasie, et de la vie en elle-même, ça parle énormément de musique et de comment la musique peut guérir. Petit à petit Tiril grandit et arrête d’en vouloir au monde entier, et ça la rend plus agréable. J’ai bien aimé la fin que j’ai trouvé mignonne même si peut-être un rien brutal.

C’était une histoire sympathique, qui m’aurait beaucoup plus plu si Tiril n’avait pas été aussi égocentrique. Ça reste une bonne lecture.

Challenge loup garou littéraire :
Le montreur d’ours : +10 points
Nombre de points au total : 180 points

éèé

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maliae 1381 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines