Dans l’anthologie bilingue publiée par les éditions Bruno Doucey, Margaret Atwood nous fait entrer dans l’eau, celle du lac, celle de l’aquarium, celle qui accumule des objets dont elle fait ses rivages. C’est pour cela qu’il faut abolir les cartes, les plans, les atlas. Pour cela, et parce que tout est toujours nouveau et n’existe qu’un fois, « il faudra d’autres mots », toujours des mots nouveaux, et poursuivre « notre combat qui mène / non pas vers une sortie mais toujours vers lui-même ».