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#2020RacontePasTaVie - jour 221, la liste de lecture du samedi : aacm, j'aime

Publié le 08 août 2020 par Aymeric

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Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la musique occupe quelque place dans ma vie. Quand vient le temps des vacances, ma discothèque, chère discothèque, est loin de moi et la musique qui berce mes oreilles vient essentiellement de mes listes de lecture (je crois bien vous en avoir déjà parlé), et parmi celles-ci : aacm, j’aime.

Je vous ai déjà parlé lors de cette année – cette fois j’en suis certain – à au moins trois reprises de mon goût pour le free-jazz aventureux qui s’est développé du côté de Chicago au sein de l’association AACM, fondée en ce jour béni du 8 mai 1965 à 15h20.

Les trois artistes évoqués lors des précédentes notes sont donc présents en nombre dans cette liste, trois membres de mon Panthéon personnel : Henry Threadgill (sous son nom ou au sein du trio Air), Muhal Richard Abrams et l'Art Ensemble of Chicago (jusqu’à son dernier album, un des tous meilleurs disques de l’année 2019).
L’Art Ensemble of Chicago est également là sous la forme de disques que leurs membres ont pu sortir (ma collection personnelle de ces œuvres s’étant chez moi enrichie grâce à un somptueux coffret sorti il y a bientôt deux ans chez ecm).

L’autre grand nom historique de ce petit monde, Anthony Braxton, est évidemment de la liste mais de manière moins systématique que les trois pré-cités. J’ai pour ce musicien beaucoup d’admiration mais moins d’affection que je n’en éprouve pour les autres.

Parmi les plus modernes on trouve la flûtiste Nicole Mitchell, vis-à-vis de laquelle je suis à la limite de la dévotion (sa discographie arrivant petit à petit dans mes rayons), ainsi que différentes collaborations (hors Tortoise) du guitariste Jeff Parker.
On trouve aussi, encore un peu plus jeunes, deux musiciennes de ma génération : la saxophoniste Matana Roberts dont l’aventure Coin-Coin fait partie de ce qui, à mes oreilles, a pu se faire de plus excitant ces dix dernières années, et la violoncelliste Tomeka Reid que j’ai d’abord entendue chez Nicole Mitchell et L’Art Ensemble of Chicago, avant de plonger dans deux des trois disques parus sous son nom (Tomeka Reid Quartet et Old New), une de mes marottes du moment.

1010 morceaux pour 5,9 jours de musique défricheuse et ne se refusant ni la beauté gracile et suspendue ni les foisonnantes masses sonores explorées à coup de serpes.
Bonheur de s’extasier devant les unes et de se perdre dans les autres pendant que le temps presse et votre patience s’use.


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