S’envoler, presque – Lydia Bouchard

Quatrième de couverture

Lou, 17 ans, ne vit que pour danser. L’école, la famille, l’amour: tout s’estompe devant cette passion brûlante. C’est dans ses guêtres et ses chaussons, entre les mains d’un partenaire russe capable de la propulser en silence vers le ciel, que la jeune danseuse fera ses premières armes en tant que femme. Mais, dans cet univers de tulle et de strass, les chutes sont aussi vertigineuses que les envolées… Au fil d’une tournée des auditions qui la mènera aux quatre coins de l’Europe, Lou perdra une à une ses illusions. Coincée entre l’enfance et l’âge adulte, le nouveau et l’ancien monde, ses aspirations et la réalité, la jeune fille parviendra-t-elle à intégrer le manège qui l’enivre? Une incursion tout en douceur dans l’intimité et les rêves d’une étoile en devenir.

J’aime en général les romans sur fond de danse. Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce qu’adolescente j’avais lu une romance sur la danse, une jeune femme qui est engagée comme danseuse, avec un premier amour, danseur russe évidemment, un chorégraphe/professeur qui prend cette jeune femme en affection mais ne lui montre pas et une scène finale où elle lui offre ses chaussons ensanglantés. Impossible de me souvenir du nom de ce roman. Si quelqu’un, un jour, a une idée je suis preneuse…

Revenons à notre histoire. Et bien ici, c’est vraiment une lecture pour adolescent, sans vraiment d’envergure. A vrai dire, lorsque je l’ai pris, j’ignorai même qu’il s’agissait d’une lecture pour adolescent. Bon, après, l’age de la danseuse m’a vite fait dire qu’il s’agissait d’une lecture jeunesse.

Pour en revenir à l’histoire, on est sur un pseudo roman initiatique : la jeune fille part dans toute l’Europe pour enchainer les auditions. Au fur et à mesure de son voyage, la jeune fille se cherche, elle aime, elle se construit… mais ça ne laisse pas un souvenir impérissable. Même les allusions à la danse ne sont que des allusions… Certains des personnages sont néanmoins bien trouvés. Étrangement, je me souviens plus de certains personnages secondaires (comme Louis par exemple) plutôt que de cette histoire en elle-même… L’écriture est agréable également. C’est vraiment l’histoire qui au final est trop banal pour en faire une vraie histoire…