Voici un roman d'Arthur Schnitzler qui quitte enfin ma PAL. Bon, ce ne fut pas ma meilleure lecture du mois, loin s'en faut !
Bienvenue à Vienne, auprès de Georges von Wergenthin, un compositeur qui vient de perdre son père. Un artiste, un musicien, bientôt chef d'orchestre, qui aime les femmes. Un hédoniste, qui peut voyager, composer, profiter de la vie tout en regardant son petit nombril. Il s'interroge beaucoup sur lui, mais semble ne jamais choisir, se laissant couler dans des choix faits par les autres. C'est patent lorsqu'il se lie plus longuement avec Anna, jusqu'à avoir un enfant ensemble, hors mariage.
Roman d'un homme et d'un milieu, une haute bourgeoisie aveugle et autocentrée, elle montre un monde en fin de course, celui d'une belle époque qui a trop bien vécu. On croise aussi la question de l'antisémitisme mais ce n'est pas forcément ce qui a retenu mon attention dans ce roman trop bavard.