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BACK TO BEFORE AND ALWAYS..... Judas Priest

Publié le 31 juillet 2020 par Concerts-Review

Flashback.

Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!

BACK TO BEFORE AND ALWAYS - Judas Priest Desert Plains extrait de Point of Entry 1981

80, je prends connaissance de la musique tranchante de Judas Priest en me coupant sur la lame de 'British Steel', pas rasoir pour 2 sous de métalleux.

De façon surprenante, la presse les rattache à la NWOFBHM et pourtant aucune new wave dans ce heavy estampillé 70's. A cette époque, chaînes, cuir clouté, et moto font bon ménage avec le look SM de leur HM.

En 81, direction IBIZA pour enregistrer 'Point of Entry', sacré souvenir semble-t-il, même si personne n'a pu les épier par le trou du Judas (oups)!

Certains crient à la traîtrise car le style baisse en agressivité. Pourtant, encore aujourd'hui, plusieurs titres figurent dans leur répertoire live classique.

La pochette sobre du fidèle designer, au style futuriste et ... métal (Roslav Szaybo), couche l'horizon d'un soleil levant (... ou couchant), bordé par une curieuse aile métallique.

Le logo de Judas Priest s'accroche dans l'angle supérieur droit, couleur rouge sang, souligné d'un trait irrégulier auquel se suspend le titre de l'album.

'Desert plains' plane sur l'asphalte comme une bouffée de liberté.

La lourde batterie résonne, par instant, dans les défilés zébrés de guitares qui électrisent le ciel.

Dans le clan, KK Downing et Glenn Tipton, tip top comme toujours, riment ensemble avec fluidité.

Les solos dessinent comme une trajectoire dynamique de moto.

Le rythme impose sa puissance imperturbable sans à-coups mais avec une double pédale.

On sent la chaleur étouffante et les longues distances poussiéreuses.

Dans cet enfer, la voix entonne sans en faire des tonnes, capable de montagnes russes en plein désert.

Rob Halford, le métal God, maîtrise avec facilité et raconte la route du biker vers sa bien aimée (qu'il ne laisse pas au clou). Rob porte le Priest (et vice-versa, ça s'appelle une soutane!)

Ce morceau écrase comme un rouleau compresseur, rien ne viendra empêcher ce voyage d'aller jusqu'au bout.

L'album n'est que le point d'entrée d'une longue série de disques or et platine jamais décevants pour qui aime l'évangile selon saint Priest.

Sortir son 1er album en 74 et publier un 'FirePower' à l'image de son titre, en 2018 (44 ans plus tard), sans jamais renier sa religion, pour des judas, c'est un tour de force!


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