Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais, musicalement, je suis un enfant du CD.
Et de la cassette (je me demande si je ne vous en ai pas parlé).
Mais les cassettes n’auraient souvent pas pu se faire sans CD et si j’ai tourné le dos aux bandes magnétiques faute de lecteur, au CD je suis à ce jour resté fidèle.
Fidèle bien que je fasse des listes de lecture de manière compulsive – je pense bien vous en avoir déjà parlé – et que ma discothèque numérique soit sollicitée chaque jour, plusieurs heures, aléatoirement dans son ensemble ou via, justement, la mise en route de listes de lectures.
Fidèle bien qu’il y ait chez moi de quoi lire les vinyles, support qui semble avoir les faveurs des audiophiles.
Mais un usage plus compliqué – surtout depuis que le couvercle de la platine, cassé en un endroit, ne se maintient plus ouvert – et une qualité décevante – sans savoir quoi incriminer, de la qualité de ma Ion Profile LP, du manque d’entretien d’icelle ou de mes branchements peut-être piètres – ont fait que je m’en sers rarement.
Alors qu’au CD, je reviens sans cesse, continuant d’en acheter, lui trouvant des qualités sonores qu’à ce jour rien ne surpasse chez moi.
Et puis j’ai constaté que lorsqu'il s'agissait d'écouter un album de bout en bout, je n'arrive à être vraiment attentif que lorsqu'il s'agit d'un disque réel dont j'ai la pochette sur les genoux et sous les yeux.
La musique dématérialisée est pour moi davantage le lieu de l’enchaînement des morceaux où l'attention peut être intense mais brève, papillonnante.
Pour toutes ces raisons et malgré de réguliers écrémages ma collection de disques compacts augmente sans cesse et pose de plus en plus de problèmes d’espace, à mesure que le temps s’écoule, pressé, pendant que votre patience s’use.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble