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#2020RacontePasTaVie - jour 238, le livre du mardi des vacances : L'Idée du Bien chez Tolstoï et Nietzsche de Léon Chestov

Publié le 25 août 2020 par Aymeric

#2020RacontePasTaVie - jour 238, le livre du mardi des vacances : L'Idée du Bien chez Tolstoï et Nietzsche de Léon Chestov
Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la lecture occupe quelque place dans ma vie. A tel point qu'à chaque départ en vacances je leste mes valises d'une vaste quantité de livres dont une bonne moitié ne sera même pas lue au terme desdites vacances.
Cet été, dans la pile il y avait L'Idée du Bien chez Tolstoï et Nietzsche de Léon Chestov.

Il s'agit donc du dernier livre de la pile entamé avant de rentrer et pas encore terminé ce qui ne saurait tarder tant je m'y plonge avec ravissement, enchaînant les pages non sans y avoirs apposé nombre de coups de crayon.

Il en est d'ailleurs toujours ainsi avec les livres de Chestov que j'ai pu lire.
Ce qui est assez mystérieux car le parti-pris anti-rationnaliste et " supra-logique " de l'auteur est pour le moins éloigné de mon tempérament.
Pourtant, ou peut-être à cause de cela, sa manière de creuser dans les remous inquiets et insensés de l'âme humaine m'a tout de suite fasciné et les lectures suivantes n'ont fait que le confirmer.

Celui dont il est question ici, L'Idée du Bien chez Tolstoï et Nietzsche, fait partie des premiers ouvrages de Chestov. Il m'a été conseillé par un de mes amis de réseau social qui me l'a
vendu ainsi :
" Ça me semble avoir été une sorte de laboratoire de sa pensée - le dépassement de la morale, qui aurait chez Tolstoï une de ses plus hautes expressions, par le tragique. [...] Chestov m'a paru d'une sévérité lucide et impitoyable pour ce pauvre Tolstoï, ou du moins le dernier Tolstoï. Une sévérité d'amoureux au moment où il quitte son premier amour, l'auteur de Guerre et paix, pour une nouvelle maîtresse, Nietzsche... dont on voit sur le vif la forte séduction qu'il a exercée sur des esprits très différents. "

Tout cela à un petit mois de partir en vacance, juste le temps qu'il me fallut pour chercher l'ouvrage, le trouver et l'insérer dans ma pile déjà constituée (oui, je commence à l'envisager plusieurs semaines avant le départ).
Pile qui n'aura été qu'en partie lue, comme d'habitude, et qu'il m'a fallu défaire et ranger, en même temps que les vacances, dans mes étagères, dans un sentiment très vif du temps qui presse (alors que votre patience s'use).


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