L'Enigme de l'Ombre EcarlateElizabeth PetersCity EditionsPolicier
Une rose rouge parfaite, un aller simple pour Stockholm et un étrange message crypté consistant en deux mots latins... Voilà qui suffit à intriguer Vicky Bliss, la jeune historienne de l'art. Elle se lance dans une nouvelle aventure avec John Smythe, son ancien amant, l'aventurier gentleman, un peu voyou et voleur d'art à ses heures. Tous deux sont sur la piste d'un calice du Ve siècle et d'un trésor d'une valeur inestimable. Mais ils ne sont pas les seuls à vouloir s'en emparer et Vicky se retrouve aux mains d'une redoutable bande de voleurs, sur une île isolée. La chasse au trésor s'avère bien dangereuse ! Pour s'en sortir, elle va devoir exhumer un trouble passé. Mais à force de fouiller, elle risque bien de creuser sa propre tombe...
MON AVIS(Sans Spoiler)
Si au départ, et ceci presque jusqu'à la moitié du livre, on est sur un monologue à la Carrie Bradshaw (de Sex and the City) version histoire de l'Art, (monologue fort sympathique avec des dialogues et descriptions tout de même !) qui nous explique ce qu'il se passe au fur et à mesure de l'action, le lecteur reste un petit peu sur sa faim dès la 2e partie du roman nettement moins fluide que la première.
L'héroïne, Victoria Bliss, docteur en histoire de l'art, part en Suède, attirée là bas par un ancien coéquipier d'aventures et vol d'objet d'art. Le début, très agréable, avec la découverte de Stockholm et de certains personnages bien mystérieux pour certains (bien que l'on en voie venir d'autres chaussés de gros sabots...) se transforme en un huis clos un peu confus (à plus de 10 personnes sur une île) et sans fibre palpitante. Le ton des événements y est plus dramatique, on ne rigole plus certes, mais ce n'est pas l'atmosphère qui déçoit le lecteur, ce serait plutôt l'intrigue qui perd en intérêt, en suspense, elle tourne en rond jusqu'au moment où tout bouge, où les fils se démêlent très rapidement, avec tout de même une petite surprise, mais on est pratiquement à la fin du livre.
L'intrigue serait une bonne idée, mais la partie sur l'île est presque pénible à lire car nettement moins passionnante que la première moitié du roman le laissait promettre. Et puis le titre un peu "tiré par les cheveux" ne semble pas bien correspondre.
Dans l'ensemble, j'ai pourtant bien aimé ce roman, même si j'ai failli être moins satisfaite de ma lecture, la fin rattrape bien la longueur mal tricotée de la 2e partie.