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#MUSIQUE - Laura Perrudin le clip de The W Word feat Becca Stevens !

Publié le 04 septembre 2020 par Philippe Vimard @cotentinweb

Laura Perrudin est remarquée dès 2015 et la sortie de son premier album " Impressions ", par le Monde, la BBC, FIP ou les Inrocks. Suit " Poisons & Antidotes " en 2017, ovni pop aux frontières d'une soul teintée d'electronica et d'une folk expérimentale reposant sur l'utilisation originale d'un instrument créé pour elle : la harpe chromatique électrique. Prêtant sa voix singulière aux recherches et bidouillages électroniques qu'elle affectionne tant, Laura Perrudin compose un univers personnel très fort qui se matérialise à merveille lors de concerts surprenants où elle enfle la panoplie de la arfaite geek : pédales d'effet, laptop et looper multipistes venant augmenter sa harpe et sa voix. Elle s'est produite sur de très nombreuses scènes françaises et internationales, des scènes pop indépendantes les plus défricheuses (Transmusicales de Rennes, Eurosonic Noorderslag, PopKultur Festival Berlin, MaMA...) aux plus prestigieuses scènes jazz (Théâtre Antique de jazz à Vienne, Winterjazz Fest NYC, EFG London Jazz fest, Jazz à la Villette, Paris Jazz Festival...). Mélodiste pop aux sinuosités luxuriantes d'une Feist, d'une Lianne La Havas ou encore d'une Alice Phoebe Lou, Laura Perrudin est aussi fascinée par les recherches sonores les plus pointues dans la lignée d'une Mica Levi (Micachu), D'une Merrill Garbus (Tune-Yards) ou d'un Ben Frost. A la manière d'une Colin Stetson de la harpe, son identité sonore prend racine dans un long processus obsessionnel de recherche sur son instrument. Le beatmaking très personnel qui en émane se nourrit aussi bien des grooves chavirants et chaleureux de Georgia Anne Muldrow que des univers plus froids de Kate Tempest, James Blake, Radiohead ou Portishead. Les voix d'Erykah Badu, de Chet Baker, d'Esperanza Spalding ou encore de Jeanne Lee viennent parfois hanter ses inflexions, révélant les paysages jazz et soul dans lesquels elle a baigné depuis l'enfance. Laura Perrudin fait partie de cette génération qui ne rentre dans aucune case, mélangeant tous les codes et refusant de choisir entre l'exigence de la recherche sonore et l'universalité de la pop music actuelle.


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