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#2020RacontePasTaVie - jour 247, poésie

Publié le 03 septembre 2020 par Aymeric

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Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je lis très peu de poésie.

Ceci a quelque chose d’assez étrange si je songe à la manière dont je suis entré en littérature.

Jusqu’à mes 14 ou 15 ans, en dehors de ce que l’Éducation nationale aura pu me coller entre les pattes, je ne lisais que comics et BD, livres dont vous êtes le héros, ouvrages consacrés au tennis, foot ou arts martiaux – oui, j’y reviendrai ; peut-être – et revues sur ces mêmes sujets.

Puis les inévitables et conformistes désirs de rébellion adolescents ont rencontré la figure rimbaldienne (tout le monde n’a pas la chance d’avoir eu une mère prof de français et une maison remplie de livres par ses soins).
De là, je me suis intéressé, tout à ma pente des inévitables et conformistes désirs de rebellion adolescents, aux poètes maudits et puis, et puis ma foi, de livres en livres, d’auteurs en auteurs, il fut vite trop tard, le pli était pris.

Trois décennies plus tard mon appétit de lectures en général et de lectures culturellement correctes en particulier n’a pas faibli mais les poésies ne sont presque plus jamais au menu.

Dorénavant mesrares lectures de poèmes se font aux toilettes, lieu où sont regroupés presque tous mes livres de poésie.

Un vers de Pentti Holappa, un sonnet de Jacques Roubaud ou une fulgurance de Georg Trakl et je me trouve bien bête de ne pas profiter plus souvent de ces plaisirs.
Je me dis alors que je devrais interrompre la longue chaîne de livres à lire absolument par quelque recueil de tel ou tel poète ou quelque anthologie consacrée à tel ou telle période ou région.

Parfois je le fais.
Mais vite je me rends compte qu’à quelques exceptions près ma capacité de concentration devant la poésie ne dépasse maintenant plus guère une ou deux pages.
Rapidement, je range le recueil et retourne à ma longue chaîne de livres à lire absolument.
Peut-être ma capacité à m’installer un peu longuement dans la poésie reviendra-t-elle.
Je me dirais bien que j’ai bien le temps mais je sais qu’il presse et que votre patience s’use.


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