« Dans un espace où sont suspendus des rideaux, la séparation entre intérieur et extérieur, ou entre différents mondes, devient floue. Et ce flou amène à se demander où l’on est. » Ulla von Brandenburg expose en ce moment au Palais de Tokyo. Des tissus immenses descendent des hauteurs, dessinent des formes où sont pratiquées des ouvertures et nous passons d’un espace à un autre. Comme dans cette photo à propos de laquelle je vous propose de développer au moins trois des aspects suivants :
ce que l’on est
ce que l’on voit / croit voir
ce que l’on dit
ce que l’on fait
ce que l’on devrait faire ou/et dire.
Ces différents points forment le plan d’un rapport rendu public récemment à propos d’écologie. Vous pouvez les organiser dans un autre ordre que celui ci-dessus et n’êtes pas obligés de parler d’écologie. Vous pouvez être l’un ou l’autre personnage, si vous y voyez des personnages, ou une tierce personne spectatrice d’une scène. Vous savez bien comment faire.
Exemple :
Elle avait quel âge ? Dix ans peut-être, douze ? Elle passait devant la maison qui toujours lui faisait peur au bout de la rue, et l'attirait. Souvent elle détournait les yeux pour ne pas voir le jeune homme dont on disait qu’il n’avait pas toute sa tête et qu’il sortait nu devant sa porte. Elle s’avouait parfois qu’un jour elle regarderait. Juste pour vérifier les ragots, les rumeurs. Mais pour l’heure elle devait passer, et vite. Elle n’avait pas le choix : son chemin l’obligeait à tourner au coin de la rue, aussitôt après la maison. Était-ce son imagination ? La porte était entr’ouverte. En face, une femme était adossée, apparemment mal en point, à une grande bouteille. Depuis l’intérieur de la maison, je la vis passer, et j’éclatai de rire. Les gens lui diront plus tard qu’elle avait inventé la scène pour se rendre intéressante mais que voulez-vous ? elle est passée très vite. Sa peur a accéléré son pas.
C’est à vous main tenant. Merci de poster votre texte dans les commentaires ci-dessous.