Magazine Culture

Le Prince Cruel de Holly Black

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Entre deux chapitres de mon manuscrit en cours, je prends une pause pour vous parler de mon dernier gros coup de cœur livresque. Pour se faire, je vous propose d'écouter la BO du Seigneur des Anneaux, parfaite pour le thème... Ben oui, fae, elfe, c'est presque la même chose à quelques détails près.

Dès que j'ai entendu parler de ce roman : Le Prince Cruel, j'ai eu envie de me jeter dessus pour le lire. Bon, il s'est fait désirer à cause de cette scrogneugneu de covid19...

Dès sa sortie, je me suis contenue pour ne pas le dévorer en deux temps trois mouvements, néanmoins, croyez-moi, ça a été très dur.

Le Prince Cruel de Holly Black

Jude a 17 ans et vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ. Enlevée au monde des mortels lorsqu'elle n'était qu'une enfant et élevée avec ses sœurs parmi les puissants, elle a appris à se protéger des sortilèges et à se battre à l'épée. Pourtant, elle subit jour après jour les moqueries et les insultes. Car elle n'est qu'une humaine, vouée à la mort, dans un monde où règnent les Fæs, créatures sublimes, immortelles... et cruelles.

Personne ne la hait plus que le Prince Cardan. Le plus jeune des héritiers de la couronne semble décidé à lui nuire. Jusqu'à la tuer ? Mais Jude, elle est prête à tout pour gagner sa place à la cour et reprendre le pouvoir sur sa vie.

Depuis toute petite je voue une fascination sans borne et sans limites aux mondes imaginaires, aux petites fées des bois, lutins, gnomes, etc. De fait, je suis une immense fan du travail du professeur Tolkien dont j'ai dévoré tous les livres traduits en français (y compris ceux de son fils sur le vaste sujet qu'est la Terre du Milieu).

Je trouve que depuis quelques années, il y a peu d'engouement pour l'imaginaire, c'est pourquoi je suis toujours la première à sauter sur le moindre roman du genre. Le Prince Cruel est un roman de fantasy young adults bien que le début fasse très jeunesse. On découvre le royaume des Faes à travers Jude, l'héroïne, une mortelle qui va devoir cravacher dur pour se faire une place parmi ce peuple.

La première moitié du roman sert à mettre le décor en place et présenter les personnages. Rien de transcendant, on découvre, sans trop de surprise que le monde des fées ne soit pas si idyllique que ça. C'est cruel, sanglant et... tranchant comme la lame d'une épée bien aiguisée. Jude et sa sœur jumelle subissent les brimades des autres Faes de leur âge et sont régulièrement persécutées par ces derniers. Pour faire simple, elles sont victimes de harcèlement scolaire ni plus ni moins. Si Taryn essaie de se fondre dans la masse sans faire de vague, c'est tout l'inverse pour Jude, sa jumelle. Jude est une grande gueule en fait qui ne supporte pas la discrimination dont elles sont régulièrement les victimes.

Et là, vous allez me dire, oui, d'accord, mais il est où ce fameux prince cruel ? Ah, Ah ! Bande de coquines, je vous vois venir. Alors il est là, on le découvre assez vite puisqu'il est l'un des persécuteurs, le prince Cardan, que personnellement, je viens de rebaptiser le prince " Coin-Coin "... Ben, oui, j'ai eu une illumination de folie ce matin en prenant ma douche. Cardan, si on modifie les lettres, ça fait Canard . Adieu, charisme et sexytude avec un nom pareil, vous ne trouvez pas ?

Enfin bon... Cardan est un personnage ambivalent, en plusieurs dimensions, que je prends plaisir (oui je mets au présent, car en relisant certains chapitres j'en découvre toujours un peu plus) à connaitre. Sa relation avec Jude est aussi très tordue. En lisant le roman, on comprend vite ce qui se cache derrière une telle animosité, mais, c'est loin d'être qu'une question d'attirance... Non, promis, je ne vous dévoile rien.

Si j'ai aimé " Coin-Coin " malgré son caractère de merde, ce n'est pas le cas d'autres que j'ai carrément détestés dès les premières lignes : je pense à Locke... Je ne vous en dis pas plus, c'est un fae de la clique à " Coin-Coin "...

Bon, oui, je vous vois, là à lever les yeux au ciel, en train de vous dire : qu'est-ce qu'elle nous gonfle à appeler Cardan, " Coin-Coin "... c'est ridicule.

Alors oui, ça l'est, mais ça me fait rire et c'est ma chronique, mon billet alors, je l'appelle comme j'en ai envie... Mais si vous préférez que je l'appelle Canard...

Alors, où en étais-je ? ... Heum, ah, oui ! Donc, je déteste Locke mais également Valérian... Ces deux-là se croient au-dessus de tout le monde, enfin bref...

Ensuite, je pourrais parler du père d'adoption de Jude et Taryn, Madoc, un fae sanguinaire un peu psychopathe sur les bords ou bien de Vivi, la demi-sœur des jumelles, elle je l'adore et je regrette qu'elle ne soit pas plus présente.

Donc, cette première partie est plaisante sans être transcendante, par contre, la suite... Mandieu... C'est trop trop bien ! Non, il n'y a aucun " trop " en plus. J'ai adoré, car là on entre dans le vif du sujet, c'est plus stratégique et politique et quant à la fin... Mandieu, c'est trop trop bien ! J'ai adoré ! Vraiment.

La plume de Holly Black est hyper addictive. Mon seul regret, sans doute, c'est que l'univers ne soit pas plus détaillé, ça manque de description également, mais... cela ne m'a absolument pas gâché mon plaisir.

Liste des artistes ayant réalisé ces magnifiques fanarts :

Le Prince Cruel de Holly Black


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Artemissia Gold 67457 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines