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Le camp des morts

Publié le 22 septembre 2020 par Adtraviata

Le camp des morts

Quatrième de couverture :

Lorsque le corps de Mari Baroja est découvert à la maison de retraite de Durant, le shérif Walt Longmire se trouve embarqué dans une enquête qui le ramène cinquante ans en arrière. Il plonge alors dans le passé déchirant de cette femme et dans celui de son mentor, le légendaire shérif Connally. Tandis que résonne l’histoire douloureuse de la victime, d’autres meurtres viennent jalonner l’enquête. Aidé par son ami de toujours, l’Indien Henri Standing Bear, le shérif mélancolique et désabusé se lance à la poursuite de l’assassin à travers les Hautes Plaines enneigées.

Quelle joie de retrouver le shérif Walt Longmire ! En fait, cette deuxième « aventure » démarre peu de temps après la fin de Little Bird, où – attention, je spoile – s’est terminée par une terrible marche en montagne, accompagnée des Vieux Cheyennes, et par la mort d’une femme que Walt s’était mis à aimer profondément. Il est encore meurtri par ce deuil et il dort toujours dans une cellule au bureau, avec le chien de Vonnie qu’il a adopté, parce que sa maison a le toit percé. Eh oui, l’hiver n’a pas lâché prise, au contraire, au moment où on l’appelle au Foyer des Personnes dépendantes (quel nom !) pour enquêter sur la mort de Mari Baroja. Une mort qui semble tout à fait naturelle mais Lucian Connally, le vieux shérif à l’ancienne et ami de Walt, insiste pour que celui-ci mène une enquête criminelle, car il avait des liens très particuliers avec la défunte. Celle-ci est d’origine basque (je savais déjà grâce à Oyana qu’il y avait des descendants basques au Québec, eh bien il y en a aussi au Wyoming) et justement, un candidat basque se présente pour rejoindre l’équipe du shérif (Vic et Ruby seront vite sous le charme et Santiago Saizarbitoria se révélera excellent au cours de l’enquête). Il faut un certain temps avant que le décès soit effectivement qualifié de criminel (empoisonnement) et alt va se plonger dans le passé douloureux de la défunte pour tenter de comprendre qui l’a assassinée, et pas seulement (d’autres meurtres et tentatives de meurtres vont suivre). Il sera question d’amours contrariées, de violences conjugales, d’enfants illégitimes, de profits juteux liés à l’exploitation du méthane.

Comme toujours, Walt pourra compter sur le soutien indéfectible de son ami Henry Standing Bear, de son adjointe Vic au langage fleuri, de la fidèle Ruby, de son nouvel adjoint – baptisé Sancho – aussi efficace que poli et discret (ça change de Vic

😉
) et même de sa fille Cady, débarquée de Philadelphie. On aura encore droit à une nuit d’enfer dans la neige et la glace (mais c’est tellement prenant) et à un dénouement inattendu. L’humour et l’immense humanité du shérif Longmire, l’amitié, la fidélité, les grands espaces du Wyoming sont toujours au rendez-vous et qu’est-ce que ça fait bien de connaître un héros aussi attachant ! J’en ai encore pas mal à découvrir sur lui et il y a même encore quelques titres à traduire, quelle chance !!

Beaucoup de citations sur la page Babelio du livre

Craig JOHNSON, Le camp des morts, traduit de l’américain par Sophie Aslanides, Gallmeister Totem, 2012 (Gallmeister, 2010)

Le Mois américain

Pumpkin Autumn Challenge –Automne frissonnant – Les supplices de la belladone (livre à la couverture noire)


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