Alors voilà Les 1001 vies des Urgences, Baptiste Beaulieu

Résumé : Alors voilà le récit au quotidien d’un apprenti médecin qui joue des claquettes entre les différents services des Urgences avec ses co-internes. Là, pendant sept jours, il décrit à une patiente en stade terminal ce qui se passe sous les blouses et dans les couloirs. Pour la garder en vie le temps que son fils, bloqué dans un aéroport, puisse la rejoindre.

Se nourrissant de situations bien réelles, vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l’hôpital au scanner. Il peint avec légèreté et humour les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s’enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients…

Par ses histoires d’une sensibilité folle, à la fois touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. Un bloc d’humanité.

Avis : J’ai fais cette lecture dans le cadre du café littéraire. Et quelle belle découverte. Depuis le temps que ce livre mourrait dans ma PAL, j’ai vraiment bien fait de l’en sortir.

Dans ce livre, Baptise Beaulieu, parle du service des Urgences, et raconte des histoires qu’il a vécu, ou qu’on lui a rapporté. Des tristes, des plus joyeuses, des rigolotes, des émouvantes et même certaines un peu effrayantes. Ces histoires, le narrateur les raconte aussi à la femme de la chambre 7 au cinquième étage, celle qui est mourante et qui attend la visite de son fils.

C’était vraiment un livre touchant, j’ai ris et pleuré, j’ai été vraiment ému également. Ce n’est pas toujours facile, mais la façon dont c’est raconté est belle, remplis d’humour mais aussi de tristesse parfois, pourtant ça ne sombre pas dans le pathos. Aux Urgences on côtoie la mort mais pas que, certaines anecdotes sont vraiment très drôles.

J’ai pris mon temps pour cette lecture, je l’ai savouré, il n’y a que vers la fin que je tournais les pages bien plus vites. Qu’est-ce que j’ai aimé cette lecture que j’ai trouvé très humaines.

Phrases post-itées :
« Prolongeons sa vie avec le récit de celles des autres.
La vie de ceux qui sont couchés et de ceux qui les relèvent. »

« Peu de gens sont profondément méchants, mais plutôt vraiment malheureux. »

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