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Le dernier invité, Anne Bourrel

Par Maliae
Le dernier invité, Anne Bourrel

Résumé : C’est le matin de son mariage et la Petite se réveille avec en elle une colère sourde, une colère venue du passé et qui ne s’efface pas. Peu lui importe le compte à rebours des préparatifs, les fleurs, la robe… Ce qui a de l’importance pour elle, c’est sa famille rassemblée et surtout ce dernier invité, le cousin, qui réapparaît avec sa rancoeur d’un héritage perdu. Mais même si l’on partage le même sang, il y a des choses qui ne se disent pas. Quoi que l’on ait fait, quoi que l’on ait dit, certaines vérités doivent rester ensevelies car l’ordre de la famille, ça se préserve.

Avis : Ce jour-là, la Petite se marie. Mais elle se réveille avec une colère qui gronde en elle, et au lieu de se préparer, elle va se mettre à courir. Et en courant, elle déroule le fil de tout ce qu’il s’est passé. Avant le mariage, et plus profondément dans son enfance.

L’histoire commence doucement, prends son temps, se déroule petit à petit et il ne se passe pas grand chose, jusqu’à l’arrivé du cousin. Alors les choses s’accélèrent et ce roman devient noir, malsain. Certaines scènes m’ont mises très mal à l’aise, j’étais pas bien en les lisant. L’autrice écrit des phrases qui claquent, qui font mal. Si au début j’avais du mal à avancer, une fois prise dans le nœud de l’histoire, difficile d’en sortir, quand bien même j’ai trouvé ça horrible. Bien obligé de faire des pauses pour souffler, j’ai tout de même dévorer les pages.

Les personnages ne sont pas forcément attachants, mais ils sont très vrais. Il y en a certain que j’ai complètement détesté, comme le cousin ou le père de la Petite, ils me faisaient froids dans le dos. Certaines choses m’ont dérangé parce que c’était un livre sombre, dérangeant. Connaissant l’autrice, je m’attendais à ce que ce ne soit pas une lecture facile, mais elle m’a quand même sacrément amoché pour le coup. La fin est aussi difficile et est à l’image du roman.

En bref, une lecture très dure mais difficile à lâcher. C’est très bien écrit et les mots lacèrent.

Phrases post-itées :
« On devient ce que l’on fait de nous. Il en faut du courage, pour exister soi-même. »

« Il n’y a pas de mots pour dire ce que personne ne veut entendre. »

éèé

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