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Growth Hacking : Pourquoi et comment mettre en place un serveur VPN ?

Publié le 24 octobre 2020 par Frederic Canevet @conseilsmkg

Growth Hacking : Pourquoi et comment mettre en place un serveur VPN ?

Lorsque l'on veut naviguer de manière anonyme sur internet , il est possible d'utiliser la fonction native "navigation privée" de Chrome, Firefox, Edge... Cette fonction vide les cookies après la navigation, elle supprime l'historique... (ce qui est un premier niveau d'anonymat) mais elle ne masque pas votre adresse IP et votre géolocalisation.

Ce qui fait que même en navigation privée vous restez identifiable aux yeux des sites que vous visitez... avec votre adresse IP.

Le mode "navigation privée" suffit uniquement pour un usage personnel (ex: acheter un cadeau pour un anniversaire, sans risquer que votre conjoint ne le sache).

L'intérêt est donc limité si l'on veut faire des actions de Growth Hacking, comme par exemple utiliser plusieurs comptes sur les médias sociaux sur un même PC, tout en étant considéré comme une personne totalement différente.

C'est pourquoi, pour faire du Growth Hacking tranquillement, il est rapidement nécessaire de mettre en place un VPN ou d'utiliser des Proxies pour devenir un fantôme du web...

Dans ce dossier, je vous donnerai quelques usage des serveurs VPN et des Proxy (en particulier avec , un outil de growth hacking couteau Suisse qui permet d'automatiser les actions de plusieurs dizaines de comptes sur différents réseaux sociaux).

Qu'est ce qu'un VPN ?

Tout d'abord, voici un rappel sur le fonctionnement d'un VPN (Virtual Private Network).

Le VPN est un logiciel qui se place entre votre connexion internet et votre fournisseur d'accès à internet afin de modifier votre adresse IP (l'adresse de votre PC).

Le VPN crypte votre connexion internet entre votre PC et internet, ce qui vous permet de vous "cacher" derrière ce nuage de fumée en toute sécurité.

Ainsi, au lieu d'être localisé à votre emplacement réel, vous serez localisé à New York, Milan... et votre fournisseur d'accès à internet ne pourra transmettre vos données personnelles.

De même, le serveur VPN permet d'avoir une connexion 100% cryptée, c'est à dire vos données ne sont pas lisibles (il faut savoir qu'une connexion WIFI chez vous peut être piratée... dans ce cas le VPN permet justement de crypter vos données).

C'est pourquoi, dans un contexte de télétravail, d'usage d'internet dans un cybercafé, lors de vos déplacements dans un aéroport ou dans un hôtel ou sur un salon, il est préférable d'avoir un VPN pour protéger à 200% ses données (surtout si elles sont sensibles !).

Par exemple, pour me connecter à certaines données sensibles (serveurs, bases clients...), j'utilise un VPN afin d'avoir une connexion 100% sûre.

Si vous avez des données sensibles (ex: accès à un serveur chez un client, données bancaires...), il vaut passer par un VPN payant.

Cela coûte 4 à 10 € / mois (cf le tarif de de NordVPN) afin d'avoir un accès à internet performant et sécurisé.

Avec les offres payantes, vous avez une adresse IP dédiée uniquement pour vous, avec même une localisation en France ou en Europe.

Les fournisseurs de solutions de VPN vous permettent de louer une adresse IP dans votre pays ou dans votre région.

Qu'est ce qu'un Proxy ?

On confond souvent un Proxy et un VPN...

Un Proxy va faire "grosso modo la même chose", c'est à dire que vous allez vous cacher derrière un nuage (le proxy) afin que l'on ne sache pas qui vous êtes (le site ou le serveur ne verra que l'IP du Proxy et pas la vôtre).

Cependant la grosse différence, c'est que le proxy ne chiffre aucune données entre vous et le web... vos données vont circuler comme une connexion internet normale entre votre PC et le Proxy. Ce qui veut dire que lorsque vous vous connectez sur internet, vous le faites de manière "normale" (sans cryptage particulier).

Vos logins et mot de passe, vos informations passent circulent par internet, puis dans le service de proxy, puis sur le site que vous visitez.

Il faut donc un service de Proxy en qui vous avez confiance... car vos données passent par cet intermédiaire.

De même, le proxy n'est pas un logiciel qui s'installe sur votre PC, mais simplement une "adresse IP" (une passerelle) où vous allez vous connecter pour surfer anonymement.

Pour faire simple, vous indiquez à votre PC (ou à votre navigateur chrome), qu'il doit passer par le Proxy pour aller sur internet.

Vous pouvez utiliser des solutions de Proxy gratuits, mais l'inconvénient, c'est que ces services sont généralement lents, ainsi qu'avec des fonctions limitées (ex : surfer sur plusieurs pages, afficher les images...), sans parler des les IP repérées comme appartenant à plusieurs personnes en même temps ce qui vous refoule immédiatement.

Les proxy gratuits ne peuvent pas non plus être utilisés pour gérer des comptes sur des logiciels de growth hacking.

Le service ce proxy peut vous fournir une IP par pays, ce qui est un élément important afin d'éviter que votre IP passe de Paris à Milan, puis à Tokyo...

Proxy et VPN, quels usages en Growth Hacking ?

Si vous vous voulez crypter totalement vos actions sur le Web (c'est à dire porter un masque en permanence pour ne pas être reconnu), un VPN sera l'outil le plus adapté car vous serez totalement anonyme.

Si vous voulez plutôt déjouer les contrôles d'un serveur ou d'un service pour qu'ils ne vous reconnaissent (pour faire simple, cela consiste à changer d'identité régulièrement pour ne pas montrer que c'est tout le temps vous qui agissez), utilisez un service de Proxy.

Dans le domaine du Growth Hacking, le plus courant est d'utiliser des proxy pour masquer le fait que c'est le même logiciel qui gère X comptes sur les medias sociaux ou qui est à l'origine de X actions.

Ainsi, le serveur pense que c'est X clients différents qui font des actions, alors qu'en fait c'est vous ou votre logiciel...

Cependant, ne pensez pas non plus que c'est la solution miracle pour créer et gérer des dizaines de comptes fantômes :

  • Les gros sites (Instagram, Facebook...) repèrent facilement les robots suspects, même en utilisant une IP dédiée. En effet, au delà de "qui" fait des actions, il y aussi le type et la fréquence de ces actions.
  • Le logiciel de growth hacking ne doit pas abuser des limites d'actions par minutes, afin de rester sous le radars.
  • L'usage du proxy doit être invisible (ex: ne pas utiliser une extension chrome...) mais plutôt un service ou un script.

Vous pouvez faire un test simple sur Google...

Si vous lancez une requête de ce genre sur Google "site:linkedin.com "@gmail.com" paris growth hacker" pour lister les adresses Gmail des professionnels du Growth Hacking sur Paris qui sont sur Linkedin... vous serez rapidement bloqué après quelques recherches :

En effet Google verra que vous lancez un nombre de requête de manière un peu anormale par rapport à un utilisateur normal.

Quelques conseils simples pour faire du Growth Hacking avec un Proxy

Généralement, sur les réseaux sociaux pas trop sensibles, tant que vous n'avez pas plus de 4 comptes sur une même IP (ex: votre PC personnel) , cela peut fonctionner correctement...

Mais dès que vous avez 5,6 ,7... comptes sur la même adresse IP, vous allez vite vous faire repérer dès que vous commencerez à trop lancer d'actions.

Il faut donc une IP par compte au delà de 5 comptes (ex: Instagram...) gérés depuis une même IP.

Il faut aussi (et surtout !) respecter les limites d'actions par minutes / heures / jour, sinon même avec une IP "propre" et 1 seul compte, vous allez vous faire repérer.

Par exemple pour Linkedin, il faut éviter plus de 150 actions similaires par jour (ex: demande de contact) avec des intervalles normaux entre chaque actions.

De même, il y a quelques années, je gérais une dizaine de comptes Linkedin (les miens, ceux de ma famille proche...), et je me suis fait bloquer (temporairement) certains comptes car ces comptes avaient un comportement anormal (connexion depuis des IP de différents pays en même temps...). La clé était d'avoir des proxy pour chaque compte (et dans les pays de chaque compte) pour montrer à Linkedin que c'est la "même" personne qui gérait le compte.

A noter : l'ancienneté du compte, le nombre de contacts, les interactions... comptent énormément pour définir vos limites. Ainsi, pour mon compte secondaire Linkedin (le 1er étant bloqué à 30 000 contacts Marketing & CRM), je fais la gestion sur Paris, et Sabrina assure aussi des tâches automatiques depuis Madagascar sans aucun problème...

Sur Twitter, c'est plutôt le nombre d'actions trop rapprochées qui ne sera sanctionné (ex: suivre 50 personnes en 1h... c'est trop !).

Voici par exemple un réglage pas trop agressif qui fonctionne pour faire du Follow : attendre entre 29 et 80 minutes entre les actions, suivre en 5 et 10 personnes par opération avec un délais de 30 à 90 secondes, et enfin suivre entre 190 et 400 personnes / jour.

Pour Instagram, j'ai personnellement arrêté d'automatiser les actions pour plusieurs raisons :
  • Instagram devient aussi sensible que Facebook pour détecter les robots
  • Plus vous avez de followers, moins vous avez de reach... il faut donc suivre les bonnes personnes et surtout produire de l'excellent contenu pour avoir un bon reach

Néanmoins, voici quelques réglages que vous pouvez tester (à vos risques et périls) si vous voulez utiliser Jarvee :


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