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Le monde selon Garp, John Irving

Par Maliae
Le monde selon Garp, John Irving

Résumé : Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie, mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin… Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.

Avis : Ce fut un lecture un peu fastidieuse que celle de ce roman. Jenny désire avoir un enfant, mais pas être attaché à un homme. Elle finit par avoir Garp, qui va grandir, tomber amoureux et devenir écrivain, tout comme sa mère, dont le best-seller rassemble les femmes autour d’elle.

J’ai bien aimé le début, l’écriture, le côté cynique. Si l’auteur part par moment dans tous les sens, il sait raccrocher ses wagons. J’aimais beaucoup Jenny et les messages qui passaient. Il y a un côté féministe qui se dégage de cette histoire et ça m’a plu. Mais quand l’auteur commence à se perdre dans des histoires de fesses et d’adultères, j’ai eu beaucoup de mal à continuer ma lecture. Je me fichais de ce qu’il se passait et j’aimais pas les détails parfois crus des relations. J’ai failli abandonner, mais j’ai tenu bon et heureusement, la suite s’est avérée beaucoup mieux. Les thèmes abordés sont durs (viols, décès…). Les personnages ont un côté attachant, même si des fois ils agissent mal, je les ai tout de même aimé pour la plupart.

Par contre j’ai trouvé la fin interminable, j’avais l’impression que l’auteur nous faisait une liste de ce qui arrivait à ses personnages et ça m’a un peu gavé par la forme. À mon avis, par certains côtés, le livre aurait pu être plus court. Ce n’était pas une mauvaise lecture mais je ne peux pas dire qu’elle a été extrêmement bonne non plus. J’en sors donc plutôt mitigée malgré les sujets abordés.

Phrases post-itées :
« Elle comprit soudain qu’ils se tenaient le raisonnement suivant : si elle est destinée à devenir putain, au moins qu’elle soit propre et bien chaussée. »

« Dans ce monde a l’esprit sordide, écrivit Jenny, une femme est toujours soit l’épouse, soit la putain d’un homme – ou en passe de devenir l’une ou l’autre, et vite. »

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