Photo du service de presse de Evo Morales
Et voilà ! Un voyage officiel en Bolivie pour assister en chair et en os -ce qui était déjà imprudent et surprenant- à la prise de fonction comme chef d’État du socialiste Luis Arce, et pour raccompagner dans son pays le prédécesseur de celui-ci, Evo Morales, le printemps, la cordialité d’un dîner d’adieu de la part d’un allié de la gauche sud-américaine, les masques qui tombent, tout le monde assis bien serré autour d’une table dans une salle qui ne semble guère aérée et le coronavirus s’est répandu entre les convives.
L’un des
membres du cabinet du président argentin a été testé positif. Le
président et plusieurs de ses ministres sont en quarantaine en
qualité de cas contacts. Le test subi par le président s’est
révélé négatif. On croise les doigts pour qu’il le reste.
En rouge : "Alberto à l'isolement"
En blanc : "Le pic a été atteint le 18 octobre"
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Alberto Fernández avait pourtant montré l’exemple depuis le début de la pandémie : masque, gestes barrières, distance physique respectée, peu de déplacements mais beaucoup de participations par Zoom, à commencer par son discours lors du lancement des célébrations du bicentenaire de l’indépendance du Pérou à la fin septembre.
Et les explications publiques d’un député, membre de cette délégation officielle, n’arrangent pas le tableau : à la radio, il a multiplié les déclarations fumeuses pour justifier ce manquement injustifiables aux règles sanitaires.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
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