Une page, une image. Parfois, les images se suivent d’une page à l’autre. Marion Fayolle raconte l’arrivée d’un enfant. Elle joue avec les mots qu’elle n’écrit pas : concevoir, par exemple, c’est peut-être dessiner à quatre mains un nouveau né qui ne se laisse pas croquer sans avoir, de lui-même, franchi l’esquisse pour apparaître dans sa réalité à la surprise même de ses concepteurs. Et il en prend de la place, ce petit, cet enfant qui ne rentre pas dans les cadres et qui prendra son envol. Un jour.