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San Lorenzo se rapproche de Boedo et ça ne plaît pas à tout le monde [Actu]

Publié le 20 novembre 2020 par Jyj9icx6

San Lorenzo se rapproche de Boedo et ça ne plaît pas à tout le monde [Actu]

En haut, le refus patronal concernant l'ISF
En-dessous "San Lorenzo aux anges à l'idée de retrouver Boedo"
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Le Club Atlético de San Lorenzo, qui a récupéré le domaine où il avait autrefois son stade de foot, dans le quartier de Boedo, et où un hyper-Carrefour, qui a fermé il y a un an, s’était installé sous la dernière dictature militaire, vient d’obtenir de la Legislatura Porteña le droit de rebâtir un stade sur ce domaine.

Hier, devant le palais législatif, une grande foule de supporters s’était massée, souvent en violation des règles de précaution sanitaire comme on peut le remarquer sur les photos. Il n’y avait guère de distance entre les personnes, dont certaines ne portaient même pas de masque. Beaucoup de cris et de chants, à visage découvert. C’était encore pire à l'intérieur du siège du club comme on peut le voir sur le site Internet de celui-ci.

San Lorenzo se rapproche de Boedo et ça ne plaît pas à tout le monde [Actu]

Ceci n'est pas un drapeau français : ce sont les couleurs du club

Ce retour du foot à Boedo est une revanche sur le passé dictatorial et c’est aussi renouer avec la tradition fondatrice et l’histoire du club. Néanmoins les voisins de l’ancien carrefour ont déjà manifesté leur désaccord et les commerçants qui sont installés dans le secteur ne voient pas le stade revenir avec le sourire. Des matchs, c’est la garantie de rues interdites aux voitures les jours de rencontres sportives, donc la perte d’une partie de la clientèle. Cela peut être aussi beaucoup de bruit et parfois des rixes entre supporters d’équipes opposées. Clarín, qui ne porte pas ce club dans son cœur, a fait le tour des boutiques et recueilli les inquiétudes et les objections des uns et des autres. Página/12 est, quant à lui, à fond derrière le club.

L’affaire n’est toutefois pas encore conclue. La constitution de Buenos Aires permet au chef de gouvernement de mettre son veto à cette loi. Et le président du club, Tinelli, et le chef de Gouvernement, Larreta, sont chacun à l’opposé l’un de l’autre sur l’échiquier politique national et local.

© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com

Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12lire l’article de La Prensa
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación

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