Fils-des-Brumes tome 1 : L’Empire Ultime, Brandon Sanderson

Résumé : Vin ne connaît de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de mille ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux. Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un projet fou : renverser l’Empire.

Avis : Vin a toujours appris qu’on la trahirait, qu’on ne pouvait faire confiance en personne. Son frère Reen lui a toujours répété ces mots, jusqu’à ce qu’il la trahisse à son tour. Abandonnée dans une bande de voleurs, sa vie va changer quand elle va rencontrer Kelsier. Non seulement elle va se découvrir des pouvoirs, mais en plus le projet fou de Kelsier, celui de renverser l’Empire et tuer le Seigneur Maître.

Mais qu’est-ce que c’était bien. Il s’agit d’une brique de 900 mots, mais je l’ai bouffé. Je ne me suis jamais ennuyée et j’étais vraiment à fond dedans. L’auteur joue avec nos émotions. On s’attache aux personnages, j’ai adoré Vin, Kelsier et les voleurs qui bossent pour lui. Ham, Brise, Clampin, Sazed. C’est difficile de ne pas les aimer tellement ils sont attachants tous. J’ai aimé leurs relations également, leur amitié, leurs blagues. Vin évolue dans ce monde qu’elle découvre et j’ai aimé la suivre. Kelsier a un côté fascinant, on ne sait jamais ce qu’il cache, mais on ne peut s’empêcher de lui faire confiance et d’avoir envie de bosser avec lui.

L’auteur joue avec nos nerfs plus d’une fois, l’action se mêle à des moments de découvertes, on craint pour les personnages. On se rend compte que le monde n’est pas tout noir ou tout blanc, que chez les Nobles, il n’y a pas que des arrogants égoïstes, que certaines personnes veulent changer les choses. Qu’on peut faire des erreurs même en étant « du bon côté ». L’univers et la magie sont incroyables, l’auteur a toujours de l’imagination pour ses mondes, c’est fou. J’avais fais quelques suppositions et pour certaines j’avais vu juste, mais d’autres je me suis complètement fait balader.

À la fin tout s’accélère et le rythme devient allaitant, c’est encore plus dur de lâcher le livre, et l’auteur a réussi à m’émouvoir et me faire pleurer. Si ce tome-ci pourrait se suffire à lui-même, on n’a pas toutes les réponses et j’ai très hâte de commencer le tome 2.

En bref, c’était carrément bien et ma chronique ne rend pas bien hommage à ce roman.

Phrases post-itées :
« – Vous me demandez pourquoi je souris, messire Mennis ? Eh bien, le Seigneur Maître croit qu’il se réserve le rire et la joie pour lui seul. Je ne tiens pas vraiment à le laisser faire. Cette bataille-là n’exige pas énormément d’efforts. »

« La seule raison de se soumettre à ceux qui possèdent le pouvoir, c’est d’être en mesure d’apprendre un jour à leur prendre ce qu’ils possèdent. »

« – Mais si on y réfléchit, les pseudo-divinités hostiles et détrônées doivent faire des voisins désagréables. Vous allez devoir trouver que faire de lui. « 

« Le Seigneur Maître n’avait pas sauvé l’humanité ; il l’avait asservie. »

« C’est plus ou moins ça, la nature de la confiance, non ? Un aveuglement volontaire ? Il faut faire taire cette voix qui parle tout bas de trahison, et espérer que vos amis ne vont pas vous faire de mal. »

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