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Le cycle de Dune tome 1 : Dune, Frank Herbert

Par Maliae
Le cycle de Dune tome 1 : Dune, Frank Herbert

Résumé : Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse: l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers achète à n’importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l’histoire.
Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l’espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances.
Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire?

Avis : J’ai effectué cette lecture avec la lecture commune organisée par Corn8lius, et je pense que je n’aurais jamais ouvert ce livre sans cette lecture commune. Malheureusement, malgré ma motivation, mon avis sur cette lecture est très mitigée. C’est difficile d’en faire un résumé parce que je n’ai pas tout compris et beaucoup de choses m’ont échappé. Mais en gros, c’est l’histoire du Duc Leto, son fils Paul et Jessica la mère de Paul. Tous les trois se retrouvent sur la planète Arrakis, appelé aussi Dune. C’est une planète inhospitalière mais qui est convoité pour son épice par l’Empire. Alors bien sûr, ça complote de tous les côtés, notamment chez les Harkonnens, les ennemis jurés du Duc. Le Baron est d’ailleurs un horrible personnage, très malaisant, un vrai pervers.

Me suis-je d’ailleurs attachée aux personnages ? Non. Je n’arrivais pas à les cerner. Je n’ai pas détesté Paul, Jessica, Leto, et les Fremens, mais quand certains personnages venaient à mourir, je n’étais pas touché ni rien. Je me demandais où l’auteur nous emmenais, mais j’avoue que les discours politiques et tout le blabla, m’a un peu saoulé. J’avais du mal à suivre et en plus je voulais que ça avance.

Le rythme est étrange, l’auteur s’arrête sur certains passages pendant des pages et des pages, et ensuite il expédie des choses qui me paraissaient plus importantes. Alors des fois j’étais pas mal accrochée, mais le plus souvent j’avais envie que ça bouge. L’auteur reste mystérieux sur plein de choses, et je n’ai pas envie de passer mon temps à aller voir le glossaire pour mieux comprendre l’univers. Après c’est vrai qu’il a crée tout un monde, et même tout univers, beaucoup de castes différentes, etc., il maîtrise le suspens et les jeux politiques, mais même comme ça, je n’ai pas accroché.

J’ai bien aimé la toute fin mais ça ne suffit pas pour en faire une bonne lecture. Je suis vraiment mitigée et déçue. J’ai fais cette lecture sans jamais avoir vu le film, ça m’aurait peut-être aidé, je ne sais pas. J’ai grincé des dents aussi pour des petits trucs un peu sexiste. Bref, ce ne fut pas une réussite pour moi, malgré tous les avis assez positifs sur l’univers.

Phrases post-itées :
« Mais les dangers n’acquièrent une valeur que lorsqu’on a appris à les affronter. »

« Chaque route que l’on suit exactement jusqu’au bout ne conduit exactement à rien. Escaladez la montagne pour voir si c’est bien une montagne. Quand vous serrez au sommet de la montagne, vous ne pourrez plus voir la montagne. »

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