Rosie la riveteuse était une icône culturelle allégorique de la Seconde Guerre mondiale. Elle représente les plus de 6 millions de femmes qui travaillaient dans les usines d’armement et les chantiers navals pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces femmes remplaçaient à leur poste, les hommes partis se battre sur le front et se retrouvèrent pour nombre d’entre elles, sur les chaines d’assemblage de matériel de guerre.
L’image de Rosie la riveteuse a été reprise comme symbole du féminisme américain même si des images assez similaires de travailleuses de guerre sont apparues dans d’autres pays tels que la Grande-Bretagne et l’Australie.
Pendant la Deuxième guerre mondiale, des campagnes de presse s’appuyant sur des affiches gouvernementales engageaient les femmes à se porter volontaires pour le service de guerre dans les usines. Il fallait leur prouver qu’elles étaient capables de quitter leur domicile pour riveter, souder pour s’investir dans l’effort de guerre.Le nom de « Rosies » fut ainsi donné aux femmes qui allèrent travailler dans les usines et relancèrent par leur effort, l’économie. Au retour des soldats, 80 % d’entre elles furent cependant incitées à céder leur place aux soldats démobilisés.
Vêtue d’un bleu de travail, avec un bandana pour retenir ses cheveux, Rosie engage les femmes au foyer à s’organiser pour rejoindre les usines. Il semblerait que le portrait soit inspiré par Geraldine Doyle, une jeune américaine de 17 ans qui était ouvrière dans une usine fabriquant des pièces métalliques située dans le Michigan.
Pourtant, il n’est pas rare aujourd’hui de voir l’image de Rosie la riveteuse réutilisée dans la lutte féministe. Affiches, articles de presse et couvertures de revues reprennent cette icône. On verra même Manon Aubry, députée européenne poser auprès de Rosie la riveteuse au sein du parlement européen.
On retrouve aussi notre Rosie la riveteuse dans des chansons, des Bd et même des jeux vidéo.
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