La région est piquetée de points d’eau, de la mare au lac, un vrai tissu troué. Il suffit de s’enfoncer un peu dans la forêt pour en trouver des chapelets entiers, accrochés les uns aux autres en perles de collier. Celui qui me fait face a environ cinquante mètres de long sur une vingtaine de large. Il est régulier, bordé de graminées et de joncs, puis de ronces, et enfin, dans un anneau plus large, de résineux et de feuillus. (…) Une cascade à un quart d’heure de marche déverse une eau propre. Le garagiste m’a certifié que les eaux courantes de la région sont potables… (Frédérique Germanaud, Le bruit de la liberté - éd. la clé à molette)
Tout en bas du chemin, sur la droite, il y avait comme un étang, un trou noir sous les arbres, en retrait. La rivière continuait de couler. (…)
ici l’eau du lac est de plus en plus claire. Sur les routes les barrages sont levés et les premiers trains ont quitté les quais de la gare. L’eau noire est de plus en plus claire. (Jean-Marie Gleize - Pour ceux qui sont nés la nuit, publié dans La correction - éd. Le dernier télégramme)