Traduit du russe par Julia Chardavoine
J’ai commencé cette série par le deuxième volet, Les disparues du tableau, découvert grâce à un Masse critique de chez Babélio. Et j’ai tellement aimé ma lecture, les personnages, le contexte moscovite, l’érudition contenue dans cette enquête que j’ai voulu découvrir le premier volet dont je vous parle aujourd’hui. Je vous conseille de lire malgré tout cette série dans l’ordre, ce qu’a pu faire pour le coup mon mari. Nous découvrons donc dans ce premier opus, sorti en poche, comment Macha Karavaï, toute fraîche stagiaire à la police de Moscou, a fait la connaissance d’Andreï, l’enquêteur en chef, un peu bourru et dubitatif devant cette jeune fille qu’on lui assigne et qui semble pistonnée. Les premiers moments sont un peu tendus entre eux. Macha est fascinée par les tueurs en série. Andreï trouve donc ainsi le moyen de l’occuper et de l’éloigner de lui, en lui demandant de consulter d’anciennes affaires non élucidées. Lui, est sur une affaire plus récente avec un cadavre que l’on vient de retrouver, un étrange nombre 14 tatoué sur le crâne. Contre toute attente, Macha découvre un lien entre les vieux dossiers qu’elle consulte, les lieux où les victimes ont été découvertes dans Moscou formant effectivement un drôle de schéma, spirituel et sacré. Aidée par son ami Innokenti, historien et antiquaire, elle mène l’enquête et interroge des ancien témoins. Je suis encore une fois ressortie enchantée de ma lecture. J’ai apprécié cette enquête qui mêle savoir et monde religieux. Les personnages sont très bien campés et psychologiquement fouillés. Autour de Macha, gravitent une famille, des amis, mis à rude épreuve dans cet opus. En commençant par le deuxième volet, quelques événement m’étaient malheureusement déjà connus. Mais peu importe. J’ai hâte de continuer à suivre les aventures d’Andreï et Macha, de retrouver l’atmosphère de ces romans, que je verrai bien en série, filmés à la manière des Wallander (la série avec Kenneth Branagh).
Editions du livre de poche – mars 2020
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…