Attention, lire cet avis va spoiler le tome 1.
Résumé : En mettant fin au règne brutal et millénaire du Seigneur Maître, ils ont réalisé l’impossible. À présent, Vin la gamine des rues qui a grandi sous l’aile du plus puissant Fils-des-Brumes, et Elend Venture le jeune noble idéaliste qui l’aime doivent construire un nouveau gouvernement sur les cendres de l’Empire. Mais à peine ont-ils commencé que des factions hostiles les attaquent, et tandis que l’étau se resserre autour de Luthadel, une légende évoquant le mystérieux Puits de l’Ascension leur offre une lueur d’espoir. Et si tuer le Seigneur Maître avait été la partie la plus facile ?
Avis : Mon avis pourrait se résumé en « ohpurée, ohpurée » parce que c’est l’effet que ça m’a fait quasiment tout du long. J’étais extatique, ce deuxième tome m’a retourné dans tous les sens et m’a pas mal secoué. Quel bonheur de retrouver Vin et Elend, de voir qu’il est devenu roi et qu’il fait de son mieux pour aider le peuple. Mais j’étais contente aussi de revoir Sazed, et le reste de la bande à Kelsier. Ce sont des personnages qui sont hyper attachants en plus d’être ambivalent, ils sont travaillés et je les aime beaucoup. J’ai même eu un petit coup de cœur pour le Kandra. On revoit également Straff, le père d’Elend, et c’est une véritable ordure.
Pour ce qui est de l’histoire, on se retrouve au milieu de Luthadel, qui est cerné par une armée, puis deux, puis trois, et c’est un méli-mélo politique. Elend va devoir apprendre à devenir roi, et Vin à trouver sa place dans tout ça. C’est difficile d’en dire plus sans spoiler toutes les choses intéressantes.
Dans ce tome on découvre aussi de nouveaux personnages, dont Zane, que j’ai détesté, mais il y a aussi Tindwyl la Gardienne qui va aider Elend a devenir roi, et étudier auprès de Sazed, et la fille de Cett (roi d’une armée ennemie). Je trouve que les personnages féminins de l’auteur sont super biens travaillés (comme tous ses persos) et c’est un régal. Les histoires d’amour qui se tissent ne sont pas chiantes, et ont un côté très doudou qui me plaît beaucoup.
J’ai eu envie plusieurs fois de secouer les personnages, j’avais peur pour eux, j’étais prise dans l’histoire. Il y a beaucoup de rebondissements, de révélations, de retournements de situation, c’était complètement fou. L’auteur nous balade, tout en faisant évoluer ses persos dans ce monde en guerre, et il n’épargne personne. Mais parfois les armées ennemis ne sont pas le plus grand danger.
C’est difficile de parler plus de ce roman sans tout spoiler, mais ça a été une lecture assez extraordinaire, un pavé qu’on voit pas passer, un livre qui bouscule. Et cette fin… J’en ressors toute tourneboulée, et je vais faire une petite pause avant de me bouffer le tome trois.
Phrases post-itées :
« Si les gens n’arrivent pas à déterminer quand je me comporte en idiot ou en génie, peut-être qu’ils prendront mes bourdes pour de brillantes manœuvres politiques. »
« – Il n’y a pas que les kandra qui traitent mal les humains, dit-elle tout bas. On est très doués pour se maltraiter entre nous, aussi. »
« – Parfois, les gens, ne semblent résolus à suivre une voie que parce qu’on ne leur a pas offert d’autre choix. »
Mon avis sur :
Le tome 1