Primo Lévi est un écrivain italien, qui nous a légué un livre pour les futures générations, en 1947, intitulé Si c’est un homme. Si ce livre est rapidement devenu un ouvrage de référence pour les historiens, il est avant tout, un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le « génocide hitlérien » et le « système concentrationnaire ». Lorsqu’on lit son livre, on est avant tout frappé par tous les enjeux autobiographiques que l’on y trouve : témoignage, hommage, jugement, tous les enjeux historique et éthique de l’écriture autobiographique revêtant une importance toute particulière se retrouve dans ce texte, au point de nous laisser penser que, peut-être qu’un moyen de lutter contre l’horreur des camps, serait l’écriture. Peut-être même est-ce le seul en définitive ?