Magazine Bourse

Et à part ça, t’as déjà investi dans des actions ?

Publié le 30 janvier 2021 par Chroom

Que ce soit dans la vraie vie, sur les écrans ou les réseaux sociaux, on trouve toujours et partout des "winners". Vous savez, ceux qui se targuent d'avoir trouvé le bon filon et qui mènent la grande vie, en tout cas en apparence. Ces pseudo riches achètent leur SUV en leasing, accumulent les petits crédits, délaissent leurs obligations financières sur des besoins de base au profit de biens superficiels, sont dénoncés aux offices de poursuite, demandent des prêts à leurs proches ou des avances à leur employeur, etc.

Comme je le précise dans mon e-book, épargner n'est pas un problème de revenu, mais de dépenses. Certes, le salaire est important, jusqu'au seuil permettant de couvrir les dépenses incompressibles. C'est la grande difficulté des "working poors". Toutefois, les "winners" n'auraient aucune difficulté à joindre les deux bouts si leur train de vie était adapté à leur revenu. C'est tout sauf une question de salaire. Je ne compte plus le nombre de hauts, voire très hauts revenus qui se sont trouvés dans la dèche juste parce que leur curseur de dépenses était mal positionné. Je connais certains cadres supérieurs qui ne se sont pas contentés d'un endettement à outrance, mais qui ont même été jusqu'à effectuer des malversations financières pour continuer à vivre la grande vie.

Qu'ils soient malhonnêtes, frauduleux ou seulement un peu trop endettés et dépensiers, ils possèdent tous un égo assez affirmé, toujours prêts à étaler leurs "bons coups" et montrer leurs signes extérieurs de richesse. Quelques articles de marque de luxe, un conseil fiscal secret précieux que leur a donné un ami mystérieux, une plateforme d'investissement participatif dans une technologie encore inconnue, le dernier jeu à la mode pour ce faire de l'argent facile (type système de Ponzi), etc. À les écouter, on aurait presque l'impression que la "richesse" a une dimension exclusivement obscurantiste, réservée à une élite privilégie, qu'ils daignent bien partager avec nous. Comme s'ils nous accordaient une immense faveur.

Et quand on leur répond "Et à part ça, t'as déjà investi dans des actions ?", tout s'écroule. Les jolies théories, le sourire Colgate et les bons coups à deux balles retombent sur la gueule du "winner", le faisant tomber de son piédestal. "Investir" est contre-nature pour lui qui a l'habitude de dépenser. Il répond alors un brin déconfit : "Ah non les actions, ça c'est beaucoup trop risqué"...

Mais c'est déjà trop tard. Vous avez compris et il sait que vous avez compris. Le "winner" peut rentrer dans sa niche.

L’article Et à part ça, t’as déjà investi dans des actions ? est apparu en premier sur dividendes.ch.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chroom 366 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte