Far Cry 4

Dans la grande famille des Far Cry… qui se souvient du tout premier et des ébaudissements devant ce monde ouvert juste magnifique, où l’on se prenait à visiter l’île après avoir dézingué tous les méchants, à bord d’un 4×4, d’un buggy ou autre ?

Et puis ils ont eu la bonne idée de rajouter des animaux sauvages, car après tout, ce n’est pas assez de se battre contre des monstres, des mercenaires ou des soldats surentraînés, non, ils se sont dits : « tiens, si on les faisaient se faire attaquer par des panthères, des casoars (ça c’est dans Far Cry 3), des ours bruns ou des mangoustes (ça attaque l’homme, ça ?)

Alors, après, est-ce qu’on n’est pas un peu dans du bis repetita côté scénar : vous êtes Ajay, un américain d’origine kyratienne (le Kyrat faisant penser au Népal), venu déposé les cendres de sa défunte mère sur sa terre natale. Mais voilà, vous vous retrouvez au coeur d’une guerre civile entre un despote bien barré (Pagan Min) et une faction de rebelles plus proches de vous qu’il n’y paraît…

Pour rappel, dans Far Cry 3, vous incarnez Jason, pris en otage par des pirates et trafiquants (genre La Plage avec Di Caprio, en plus musclé), et rejoignant les Rakyat. Comme dans Far Cry 3, vous pouvez cueillir des plantes pour confectionner des seringues pour vous soigner ou vous booster (la drogue, pas bien), et les peaux des créatures que vous chasserez pour fabriquer des objets.

Pour le côté « crédibilité », on n’est pas non plus dans Ghost Recon ou autres hein… Du coup, un peu comme Gordon Freeman qui passe de scientifique à soldat surentraîné, on devient le sauveur d’une nation, à grimper sur des tours pour pirater des émetteurs, chasser des animaux sauvages, voire en voie d’extinction (l’aigle royal, là, non ?), dézinguer la garde personnelle de Pagan Min (ils sont pas censés être plus expérimentés que moi ?)…

Après, on ne va pas bouder son plaisir : l’environnement est tout simplement sublime (attention il ne faut pas avoir le vertige !) et on passe son temps à escalader, grimper, nager, courir ou conduire comme un taré en tirant sur tout ce qui bouge. C’est le but ! Et puis ce genre de jeu, on est d’accord, c’est pour se passer les nerfs après une bonne journée bien tendue