Préambule : Elle lui criait kiss me stupide, mais il restait là, l'oeil effectivement imbécile, sans réagir.
Je veux bien admettre que j'avais tort.
Lorsque je me promenais sur les bords du Tage, l'esprit allègre et le coeur léger.
Je ne savais rien, j'étais vidé de tout.
Je fredonnais des airs de chansons connues. Je ne voyais pas plus loin que le bout de mes oreilles.
Je me sentais seul et heureux au beau milieu d'un paysage dénué de malice.
Je savais que je baignais en pleine carte postale, mais je m'en offusquais pas le moins du monde.
Je souriais béatement à la vie, je ne voyais pas où était le problème, je me disais c'est comme ça et pas autrement.
Aujourd'hui, il me reste un mot, un seul mot, dans mon panier.
Volare.
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Il est l'heure de sortir dans la rue avec des casseroles, des vieilles casseroles de préférence, et de danser la samba.
Il faut que ceux d'en haut entendent le bruit que peuvent faire ceux d'en bas. Cela ne les fera dévier en rien de leur trajectoire, mais au moins cela leur fera un peu de nuisance de voisinage.
Est-ce qu'on achève les chevaux?
Laissez-les plutôt s'enfuir dans la prairie, au gré du vent et des soupirs.