Mon avis sur La petite fabrique du bonheur d'Alice Quinn

Un roman feel good sur la résilience et le pouvoir de l’amour., au temps du coronavirus...
Meryl est une jeune danseuse brisée en plein élan par un accident.
Elle trouve refuge en devenant serveuse à La Petite Fabrique, café fréquenté par des personnes meurtries par l’existence.
Elle y rencontre Robin, sportif qui cache sa blessure derrière un comportement asocial.
Une tendre histoire d’amour se tisse au fil des pages de ce roman feelgood, sous le regard bienveillant d’êtres qui cherchent à se reconstruire.
Ce récit de destins entrecroisés, tissé d’émotions, se déroule au temps du coronavirus, acteur involontaire qui s'est introduit sans prévenir dans le roman comme dans notre quotidien, avec son lot de peur et d’incertitude.
Heureusement Amanda, la patronne de « La Petite Fabrique du Bonheur » veille au grain. Avec ses goûters littéraires, elle redonne de l’espoir aux plus cassés.
Pour renaître à la vie, Meryl devra-t-elle découvrir qu’elle n’est pas la seule à souffrir et qu’elle peut aider les autres ?
Trouvera-t-elle le courage de regarder autour d’elle le soleil qui se lève ?
Pour parvenir à retrouver le goût du bonheur, il suffit parfois d’une simple madeleine, d’un chocolat chaud, d’un chat porte-bonheur et d’un bon livre, le tout saupoudré de l'étincelle de l'amitié et de l’irrésistible force de l’amour.
Date de sortie : 5 mai 2020
Editeur : AE
Prix: 3.99 ou 15.99 euros
Pages : 392 pages
Note : 
Avant de vous donner mon avis le plus complet, je tiens à remercier Alexandra et Romain de Palabra mais aussi Alice Quinn pour leur confiance et pour m'avoir permis de lire en SP ce roman

Mon avis : La petite fabrique du bonheur est le roman feel good par excellence qui vous donne la pêche , qui vous fait découvrir un groupe de personnages qui n'ont pas de lien familial mais qui vont s'entraider au fil des pages. On découvre cette histoire et même si la toile de fond est un sujet qu'on connaît tous depuis un an, Alice Quinn parvient à enlever tout le côté anxiogène pour ne retenir que l'essentiel. 

La petite fabrique est le café que tiennent Antoine et Amanda. Ils ne sont pas férus de mercantilisme et leur café est donc au bord de la rupture. Il est à bout de souffle et s'accroche avant de sombrer. La fin semble inéluctable et si le caractère d'Amanda est plus lisse et jovial, Antoine saura faire entendre sa voix et son mécontentement . Il est même très dur avec Meryl leur nouvelle employé. Au fond, c'est un genre qu'l se donne car il n'a pas si mauvais fond. 

Meryl Fontan était promise à une brillante carrière de ballerine . C'était la promesse qu'elle avait faite à son père et elle s'y tiendra. Cependant le destin semble cruel car un banal accident va briser ce rêve. J'ai aimé chez ce personnage cette force en elle car elle ne renoncera pas à ses rêves. Elle espère malgré la souffrance et la douleur physique remonter sur scène. La danse était sa passion donc ne plus la pratiquer c'est comme ne plus respirer. Elle est donc en apnée en attendant de remonter sur scène. Elle se donne les moyens d'atteindre le Graal et dans ce café , elle va découvrir une pléiade de personnages. Elle cherche évidemment à rester invisible et est donc assez timide mais pourtant elle aura son rôle à jouer dans la vie de chacun. 

Il y a Robin , ancien sportif, il a peu à peu perdu pied et l'accident de son frère n'a rien arrangé. Il va voir Victor chaque jour et si ce dernier garde espoir, ce ne sera pas le cas de Robin qui ne se remet pas de son échec amoureux avec Marielle. Il est en attente d'un nouveau destin et d'un jour meilleur mais on ne peut pas dire qu'il se donne les moyens de réussir. Il s'enfonce dans les mauvaises ondes et les mauvaises habitudes et il pourrait bien sombrer s'il n'y avait pas Victor. Dans ce café, il va se rendre compte que faire des lectures publiques lui fait du bien , mais pas qu'à lui. A la base, il s'agissait d'aider Amédée mais on se rend compte qu'une révélation se fera plus amplement. J'ai aussi aimé gratter le vernis de ce personnage pour en découvrir la vraie nature. 

Il y aura aussi Paola qui héberge Meryl et qui suit de très prêt l'expansion du virus. Au début tout le monde trouve qu'elle exagère et qu'elle en fait des caisses mais au final n'avait elle pas raison. Elle est la présence dont aura besoin Meryl au quotidien. Elle interagira un peu moins que les autres personnages mais ce n'est pas pour autant qu'on ne s'y intéresse pas. Tout comme Hélène , la bibliothécaire qui est renfermée à cause d'un de ses proches. Elle ne vit que pour ses livres mais elle a aussi des idées très arrêtées de la vraie littérature et elle incarne ces bien pensants qui jugent les lectures d'autrui. Elle apportera toutefois sa pierre à l'édifice. D'autres personnages secondaires vont aussi apporter leur thématique et nous offrir de belles tranches de vies. 

Bref, quand on lit ce livre, ça nous fait du bien. Alice Quinn réussit le pari de nous faire aimer chacun de ses personnages et de leur souhaiter un grand bonheur. Et si au final c'était nous les bâtisseurs de notre propre bonheur? Une lecture feel good réussie qui se lit et se ressent pleinement. 

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