Magazine Cinéma

Artemis Fowl – Tome 1

Par Darkstein

d’Eoin Colfer.

Artemis Fowl – Tome 1

Depuis le temps que j’en entendais parler… Artemis Fowl est-il un digne concurrent d’Harry Potter et consort ?

Les bananes poussent-elles sur des poiriers ?

Et bien NON. On est ici, vraiment, dans une littérature pré-adolescente, avec beaucoup d’action. On n’est pas dans le roman d’apprentissage, avec un héros qui part de rien (ou presque), tel Harry Potter ou Eragon.

On a affaire ici à un véritable anti-héros, un croisement entre un Tony Stark sombre et Numéro 5 dans Umbrella Academy : un petit génie du crime prétentieux de 12 ans qui, afin d’améliorer le « familium thesaurus », décide de capturer une fée pour réclamer une rançon. Car tout le monde le sait, l’or des fées est inépuisable…

Oui, mais… Les fées ne sont pas celles que l’on croit. On a là une société secrète bien organisée, bien équipée et prête à en découdre au détriment d’Artémis et de ses comparses, Butler et Juliet.

Du coup ça bastonne, ça explose, ça castagne… ça laisse peu de place à la spychologie.

Les personnages sont haut en couleur : du côté des humains : le machiavélique protagoniste, véritable génie du mal, son majordome, une sorte de Ving Rhames taciturne et dévoué et sa soeur, l’évanescente Juliet ; du côté des êtres magiques : le centaure spécialiste en informatique et micro-technologie, le commandant des forces d’intervention un poil buté, le nain Mulch Diggums dont on entendra parler a priori dans les épisodes suivants – où l’on apprend que les nains ingèrent la terre qu’ils creusent et l’expulsent par les voies naturelles, comme un lombric, ce qui donne lieu à des passages pseudo-scatologiques assez dispensables.

L’auteur en profite pour disséminer quelques pépites écologiques, histoire de relever le débat.

Si le fond aurait pu donner lieu a de chouettes moments – la confrontation entre deux mondes, le génie du mal, etc. l’ensemble n’est à mon sens pas assez enlevé pour accrocher un public adulte qui a su trouver dans la saga de J.K. Rowling la magie qui lui manque. Je pense, hein, ça n’engage que moi.

Mais bon. Je vais quand même lire la suite.


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