Les sept clés de la porte des ténèbres
Auteur : Jean-Pierre Burner
Éditions : Burner (20 mai 2020)
110 pages
Quatrième de couverture
Paris. Le commissaire Alexander,un jeune policier presque la quarantaine, accompagné de son co-équipier le lieutenant Victorien, répond à une demande d'assistance, et va très vite se retrouver sur un double homicide.
L’avis de Franck
Sherlock Holmes contre Cthulhu.
Un récit à la Conan Doyle écrit à quatre mains avec Lovecraft.
La quatrième de couverture était prometteuse mais le flacon allait-il m’apporter l’ivresse ?
Parlons du contenu.
L’histoire se tient. La découverte de l’esprit malin par l’enquêteur principal, le commissaire Alexander, est en fil rouge tout au long du récit. Le déroulement se fait de façon linéaire et il est très facile à suivre. On ne lâche pas Alexander d’une semelle. On le suit, on l’accompagne, on souffre avec lui. C’est un personnage attachant bien que peu étoffé.
On va de découverte en découverte et petit à petit, on prend conscience de la situation complexe de l’histoire personnelle de ce personnage et des dangers qui le menacent.
Et maintenant, parlons du contenant.
L’écriture donne une impression de minimalisme. On va à l’essentiel de l’action : pas de chapitre, un texte qui se lit un peu comme un rapport de police avec très peu de dialogues. Des descriptions pour installer une atmosphère auraient pu offrir une approche intéressante. Cela m’a manqué car l’histoire est originale et j’aurais aimé en profiter davantage.
Le texte pourrait être enrichi, magnifié avec des points de tension en fin de chapitre pour avoir envie de tourner la page.
Je ne sais pas si le correcteur orthographie automatique a mis son grain de sel ou si l’auteur voulait faire de l’humour mais j’ai remarqué des passages parfois risibles dans certaines phrases comme le mot « catacombes » remplacé par « hécatombes »...
En conclusion, une histoire sympathique qui mérite d’être mise en valeur.