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Bründlmayer Eiswein Muscat 2005 (Autriche)

Publié le 18 juillet 2008 par 20divin

Je continue mon tour d’Europe avec une autre très belle bouteille ,  d’un vin de glace élaboré à partir de muscat blanc , rarissime.

Les informations suivantes sont prises sur le site de Bundlmayer :

Un automne d’or : Vers la fin de 2005, tout était en place après que les services météorologiques de l’Autriche aient prévu les températures loin au-dessous de 0°C pour la fin novembre. Puis, le vendredi 24 novembre à trois heures le matin le thermomètre montré - 9,5°C.  « nous avons mobilisé tous les ouvriers  locaux avant le point du jour  » rappelle Willi Bründlmayer.

« Nous avions la certitude que nous pourrions moissonner un vin de glace pour la première fois en 30 ans. Les raisins de Muskateller étaient restés dans les vignes protégées  et étaient merveilleusement sains. Ce niveau de qualité, cependant, est venu comme vraie surprise. »

Plaisir « essentiel » : Selon la loi autrichienne de vin, du vin de glace doit être fabriqué à partir des raisins qui ont été congelés pendant la moisson et le pressurage et montrer un minimum (contenu de sucre) de 25°. La période de la moisson est strictement commandée par les autorités. Seulement l’eau gèle à l’intérieur des raisins, laissant l’extrait sucré pour découler des presses comme l’huile fine. L’eau congelée reste dans la presse. À 33° KMW (Klosterneuburger Mostwaage) l’égoutture d’essence de vin de la presse a promis de grandes qualités. Elle est vinifiée 100% en acier pour conserver la délicatesse cristalline et fortement aromatique du Gelber Muskateller. L’acidité merveilleuse de ce raisin prête l’élégance, équilibre, et cela même avec des vins possédant des niveaux importants de sucre résiduel. « Ce sera une expérience essentielle pour tous les amoureux de vin, »

Bouteille donc extrêmement rare , 1 seul millésime en 30 ans que j’ai partagé avec plaisir avec Anthony , amateur de liquoreux de style puissant .

Le niveau de sucre résiduel est en effet hors normes , à coup sûr plus de 3 fois celui d’un Sauterne classique.

Servi à l’aveugle , Anthony pense à un autre immense vigneron Autrichien , disparu il y à peu : Aloïs Kracher , tant de prime abord la sensation de douceur en bouche équilibré par une acidité imposante s’impose à nous .

Nous avons par plusieurs fois gouté la cuvée N°12 Kracher en 2002 et à chaque fois nous nous sommes régalés et admiratifs devant l’équilibre atteint sur ces vins.

Sur cette cuvée de Bründlmayer le côté agrume est tout de même un peu plus présent , les fruits exotiques explosent en bouche ainsi que le citron confit ; impossible à marier avec des plats tant il est onctueux , c’est un vin de pure gourmandise  , une belle expérience et un plaisir partagé entre amis.


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