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Album - Ivy Gold - Six Dusty Winds

Publié le 19 mars 2021 par Concerts-Review
Album - Ivy Gold - Six Dusty Winds

Golden Ivy Records.

Ivy Gold?

Entrée en matière claironnante avec 'Face of Deceit', la voix puissante de Manou évoque celle de la fantastique Maggie Bell, autrefois aux lead vocals chez Stone The Crows, du regretté Les Harvey.

La guitare décape, les Ricains, en véritables pro, assurent un max et Anders, en arrière- plan, abat un boulot formidable , on avait omis de te dire que ce brave gars avait travaillé avec Amy, la seule, la vraie, la superbe.

Wouah!

Elle embraye, sans se calmer, sur ' This is my time' , un nouveau blues rock flamboyant sur lequel la guitare de Sebastian fait des étincelles .

Evidemment, la voix est mise en avant-plan, elle n'éclipse nullement le décor sonore fignolé par la fine équipe secondant madame.

Efficacité et compétence sont au rendez-vous!

Amorce dramatique pour 'Retribution, chanté d'une voix éraillée, qui chatouille pavillons et épiderme.

Un choeur gospel, une guitare acoustique et un jeu d'orgue à faire pâlir l'organiste en charge du Passauer Domorgel que tu trouves dans la Stephansdom à Passau, confèrent un climat sombre à cette plage dont l'intro peut faire songer au 'Zombie' des Cranberries.

Avec 'Believe' Ivy Gold vire blues funk, l'intro de basse pulse un max, les riffs de guitare vont t'arracher des larmes, l'orgue te ramène vers l'oublié Vincent Crane, qui avait fait les beaux jours du Crazy World of Arthur Brown ou d'Atomic Rooster, Tal martèle peaux et cymbales, quant au chant scandé de Manou, il va te remuer les entrailles.

On n'a aucune idée de l' identité des choristes mais elles apportent un plus manifeste à cette plage fiévreuse.

On arrive au titletrack, 'Six Dusty Winds' , une ballade émouvante sur laquelle Manou s'essaye aux trémolos tandis que la guitare nous la joue Gary Moore.

Non, 'Suspicion' n'est pas une reprise d'un titre que le King a enregistré en 1962, il s'agit d'un nouveau blues rock en mode midtempo, le beau rôle est, derechef, attribué à Sebastian Eder, qui nous la joue guitar hero, dans le plus pur style Tinsley Ellis ou Henrik Freischlader, pour rester en Allemagne.

Manou, pas en reste, calque son timbre intense sur les intonations chères à Beth Hart et autres grandes ladies du blues, Jo Harman ou Meena Cryle.

Bref, les amateurs de blues rock porté par une voix féminine peuvent se lécher les doigts.

L'alternance fast and slow exige une nouvelle romance, voici le radieux ' Shine on' qui te permet t'inviter la petite rouquine, que son mec a lâchement abandonné pour rejoindre ses potes à la buvette, à tourner sous la boule à facettes.

Elle a fermé les yeux lors du solo de guitare et t'a soufflé " I love Rudolf Schenker" à l'oreille, t'as tourné la tête vers le bar, aucun danger, tu l'as serrée plus fort.

T'as fait un avec son corps et le groupe a enchaîné, fort à propos, sur 'We are one' qui a permis à
Anders de placer une courte mais subtile digression, avant de voir la guitare flamboyante prendre le relais ( de préférence avec s ,


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