Conte Jouin n° 13
Mes grands élans de romantisme candide se terminaient systématiquement en queue de poisson...
Attention les yeux !
Tes beaux yeux bleus sont comme un ciel
Dans lequel je suis à l’abri
Et l’amour est le grand soleil
Qui pour nous deux seulement brille
Et dans ce ciel je viens planer
Comme un oiseau de paradis
Notre amour c’est l’éternité
Face aux quelques jours d’une vie
Tes beaux yeux bleus sont comme un ciel
Où je joue au petit nuage
Tu es pour moi providentielle
Et j’ai presque envie d’être sage
Tes beaux yeux bleus sont une mer
Où mon regard aime à plonger
Je ne te trouve pas amère
En toi je voudrais me noyer
Au creux de tes bras je navigue
En espérant que la tempête
Les vents et la passion se liguent
Pour sombrer et perdre la tête
Tes beaux yeux bleus sont une mer
Que je voudrais semblable à celle
Où Tristan et Iseult s’aimèrent
Mêlés dans leur dernier sommeil
Tes beaux yeux bleus sont comme un ciel
Tes beaux yeux bleus sont une mer
Des paradis artificiels
Mieux vaut garder les pieds sur terre
Tes beaux yeux bleus sont comme un ciel
Où je plane en déséquilibre
Si je tombe, c’est démentiel
J’ignore tout en chute libre
Tes beaux yeux bleus sont une mer
Je m’y fais mener en bateau
Ô navigation éphémère
Je sens déjà que je prends l’eau
Pour l’amour entre mer et ciel
Je ne veux pas risquer ma peau
Mon ciel de lit m’est essentiel
J’y suis comme un poisson dans l’eau