
Il faudrait s’accrocher aux racines des arbres.
Je n’ai pas de position à défendre. Chaque jour amène son lot de conditionnements. Je voudrais avancer, mais la roue tourne. Ce matin, j’ai vu un café. Ça m’a fait du bien. Le café était noir. Il y a de très nombreuses années, j’y ajoutais du lait et je le buvais au lit. Qu'est-ce que ça fait de se lever très tôt le matin pour partir dans des endroits baignés de lumière ?
Je me forçais à y aller
un petit jeu de cache-cache avec le soleil,
d'abord menu et délicat, puis fringant et pointu.
Je ne sais pas où j’ai mis les photos que j’ai prises à ce moment-là,
voyager en arrière dans ma pensée.
Est-ce que ces moments. Dans la vie de l’humanité. Dans ma vie d'homme et d'enfant perdu.
Je vis des aventures par procuration et à distance.
Je ne sais pas où je dois regarder. Je ne sais pas ce que je dois cadrer. Quel est le cadrage ?
Je voudrais mais je ne peux pas. Chaque chose à sa place, et moi je dois être ici et non pas ailleurs.
Je cherche une équipe qui voudra de moi. L’émotion prend le dessus, il faut lâcher la bride.