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Shincha 2021, III

Par Florentw

 La saison 2021 du shincha continue.

Sencha de Kagoshima, cultivar Asanoka

Shincha 2021, III
Cette année j'ai pu mettre la main sur un Asanoka différent de celui de l'an dernier. Il vient cette année de Makurazaki, région de la pointe sud de la péninsule de Satsuma, connue dans le milieu du thé pour accueillir l'un des plus importants centre de recherche sur le thé du Japon avec ceux de Shizuoka.
Shincha 2021, III
 On retrouve dans ce sencha les parfums très typiques du cultivar Asanoka évoquant fleurs suaves et mangue juteuse. En revanche, avec un étuvage plus léger, c'est un plus beau thé, plus fluide et élégant que celui de l'an dernier. Peu d'astringence, et umami présent mais pas trop, pour ces feuilles qui ont été ombrées huit jours.

Rappelons que Asanola provient justement du centre de recherche de Makurazaki, issu du croisement de Yabukita et d'une variété introduite de Chine.

Sencha de Kirishima, cultivar Saemidori

Shincha 2021, III
 
Shincha 2021, III
Shincha 2021, III
 On reste à Kagoshima avec ce grand classique de Aozuru-chaho Thés du Japon, le Saemidori récolte manuelle de Kirishima, encore une fois cette année très joli, avec un étuvage léger. Fluide et velouté, ce sencha est puissant est très long en bouche, avec un umami puissant et profond. Ombrage cinq jours cette année contre 10 l'an dernier (avec l'absence d'hiver en 2019-20, les récoltes 2020 manquaient de goût).

Sencha de Shimada, cultivar Yamakai

Shincha 2021, III
Certain pourront trouver étrange me connaissant de me voir évoquer un fukamushi comme l'un de mes thés favoris. Pourtant j'ai un penchant très fort pour ce thé. D'une part c'est un Yamakai, l'un de mes cultivars préférés, et d'autre part c'est un fukamushi qui me semble vraiment représentatif du genre tel qu'il fut pensé et développé dans les années 50-60. En somme un thé épais et puissant, aromatique (Yamakai oblige), non ombré bien sûr, rond et sucré. Très différent des fukamushi tendance moderne, ombrés, qui misent sur la couleur verte, mais aussi parfois un goût vert, trop vert, où l'umami côtoie parfois une astringence désagréable. Non, ce fukamushi ne pense pas à réjouir l’œil, ni a feindre une fausse fraîcheur, c'est une belle gourmandise en bouche et au nez.

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