Magazine Concerts & Festivals

Album- Israel Nash – Topaz

Publié le 20 avril 2021 par Concerts-Review
Album- Israel Nash – Topaz

Label: Loose Music

Il a dû l'entendre plus de mille fois, the music of Israel Nash Gripka is reminiscent of Neil Young.

Comme ce n'est ni une insulte, ni une contre-vérité, le gars qui a vu le jour dans le Missouri, il y a une quarantaine d'années, se contente de sourire dans sa barbe.

Il sort ses premiers albums sous l'étiquette Israel Nash Gripka ( New York Town/ The Goldmine is flooding/ Barn Doors Spring Tour, Live in Holland/ Barn Doors and Concrete Floors/ Working Class Hero and Other Favorites) mais depuis 2013, ses enregistrements sont référencés sous le patronyme Israel Nash.

En 2013, 'Rain Plans', en 2015 'Silver Season', puis un Live ( Live From Plum Creek Sound), 'Lifted' en 2018, 'Across the Water' en 2019 et enfin, tout frais 'Topaz'.

On ne peut ni le qualifier de tire-au-flanc, ni l'accuser de tous les maux d'Israël!

Tu le sais, ton aïeul est joaillier, le topaze est une pierre fine, 'Topaz' risque d'être un joyeux joyau!

Credits include:

Israel Nash Gripka: Engineer, Vocals, Guitar, Piano, Bass, Drums, Programming, Synth, Mellotron, Harmonica/ Adrian Quesada: Co-producer, Electric Guitar/ Jenny Carson: Backing Vocals/Rockyanne Bullwinkle: Backing Vocals/ Joseph Woullard: Baritone Saxophone/ Jacob Rodriguez: Baritone Saxophone/ Edward Brailiff (piano)/ Josh Fleischmann (drums, percussion)/ Scott Davis (bass)/ Roger Sollenberger (electric guitar)/ Derek Phelps (trumpet)/ Jason Frey (tenor sax), Eric Swanson (pedal steel, electric guitar, harmonies)/ Sam Powell (piano, organ, synth)/ Curtis Roush (electric guitar)/, Ed Jarusinky (drums, percussion)/ Seth Kauffman (drums, percussion, bass)

Sur la pochette, haute en couleurs psychédéliques, le philosophe du Missouri, vêtu d'un poncho amérindien (Sioux, Comanche ou Cherokee, tu hésites) contemple pensivement un horizon invisible en promenant la main gauche dans une barbe, que tu ne qualifieras pas de hipster.

A une autre époque, il aurait pu inspirer Rodin, ta petite soeur, elle, affirme l'avoir croisé à Woodstock lors de la performance de Janis Joplin, du coup elle s'est mis à chantonner "Try (just a little bit harder)".

C'est parti en mode humeur maussade, il chante la ligne de démarcation, l'Amérique fracturée, dans 'Dividing lines', sur fond musical brassant Americana, folk, éléments psychédéliques et soul avec l'apport de saxes brûlants.

Les choeurs féminins sont tout simplement grandioses, sans desservir la voix fluide d'Israel.

Un prologue magique!

La ballade caressante 'Closer' justifie tous les rapprochements avec le Loner, la voix, apaisée, se promène sur un tissu instrumental soigné: un harmonica mélodieux, un banjo joué en picking, un orgue bienveillant, des guitares chatoyantes et une nouvelle fois, de douces harmonies vocales.

Une plage de nature balsamique qui peut soulager certains picotements ressentis face au flux de mauvaises nouvelles, ressassées jour après jour.

Nouvelle attaque politique sur 'Down in the country', porté par des cuivres proches des Memphis Horns et illuminé par un solo de guitare, étincelant, au final.

La courte intro précédant l'arrivée des horns rappelle 'Long Train Running' des Doobie Brothers, mais très vite la voix traînante prend le relais pour nous emmener sur des routes champêtres où il n'est pas question de brusquer l'autochtone.

Faut la jouer cool!

La fusillade de masse ' Sutherland Springs', au Texas s'est déroulée en 2017 pendant le culte dominical dans l' église baptiste du coin, Devin Patrick Kelley avait fait 26 victimes en ce triste dimanche de novembre.

Israel Nash relate les événements avec retenue et décence, le propos est superbement soutenu par la steel guitar plaintive d'Eric Swanson avant de finir en chaos sonore.

L'album s'achève avec un cri du coeur mixant Americana, gospel et sonorités latines, 'Pressure' dénonce un système pourri où le petit se fait avoir jusqu'à l'os, .... Can't you see they got us doing just what they want us to do
They made a game that can't be won
They keep us down while they look from up above...

Topaz, une pépite intemporelle que tu écouteras encore dans 100 ans.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Concerts-Review 35011 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte