L'ignorance par déni.
Mexicaine. Quand le monde entier commence à mourir de la Covid, le Mexique fait semblant de ne pas le voir. Ni le comprendre. Ce ne sera que très tard en mars, alors que des pays qui n'existent pas encore, comme le Québec, sont en confinement, depuis deux semaines. Le mal réfléchi président Andrés Manuel Lopez Obrador annonce la crise sanitaire, mais ne prend aucune mesure pour la contrer, tient des rallyes surpeuplés populaire, embrasse, fait des accolades et serre toutes les mains qu'il peut. Il se montre champion de l'incompréhension de ce qui se passe. En avril 2020, il accepte finalement de faire passer 10 000 tests. À New York seulement, on en faisait alors passer 200 000.
Les statistiques provenant du Mexique deviennent Russes et on ne peut absolument pas s'y fier. Tout sera toujours sous-estime en provenance du Mexique. L'ignorance surtout. Ma mère s'y trouve alors depuis janvier, et devait y rester jusqu'en avril. Elle, sa belle-soeur, son beau-frère, et quelques ami(e)s ne lésinent pas et dès le début du mois de mars, ils/elles quittent pour revenir dans les froids de chez nous. Plusieurs autres ne les imiterons pas. Le regrettant presque tout de suite quand les vols interpays deviennent interdits.
En mai 2020, on rapporte que le Mexique cache des milliers et des milliers de morts, peut-être des millions. Des équipes de journalistes du New York Times rapportent 2500 morts de la Covid, simplement à Mexico City, un jour particulier, le gouvernement en déclarera 700.
Minimisant constamment le danger, le président dira qu'il faut sauver l'économie et ne rien ralentir. Toujours en déni, un gouverneur mal avisé dit que seuls les plus fortunés pourraient être affectés puisque les plus pauvres seraient immunisés. Bullshit.
Un rumeur un peu idiote disant que les autorités répandaient la nuit des gaz contaminés à la Covid provoque des émeutes. Le Mexique (serait puisque leurs chiffres sont largement tronqués) le troisième pire pays on monde en ce qui concerne les décès causés par le virus avec autour de 212 000 décès.
L'ignorance involontaire.
Indienne. En août 2019, L'inde se classait deuxième (derrière le Mexique) en ce qui concerne l'ignorance selon un sondage conduit sur 27,450 entrevues-questionnaires tenus pendant deux mois par Ipsos. 1% de la population indienne (de 1,4 milliards citoyens) détient là-bas, 70% de la richesse du pays. Surpeuplé. Tout le monde s'y trouve forcément collés sur une superficie de seulement, le tiers de ce que représentent les États-Unis. Si on soustrait les lacs et les endroits impossibles à vivre humainement très longtemps, ça fait 1000 personnes à toutes les 2,5 kilomètres.
Ce n'est que depuis 1976 que l'éducation y est plus sérieusement unifiée au pays. Avant, chaque secteur gérait pas mal comme il l'entendait l'éducation en général. Parfois, souvent, les secteurs ne faisaient rien. On était éduqué que dans les grandes villes. Autour de 2011, 73 % de la population était considérée comme lettrée. Capable de lire et écrire. 20% plus d'hommes que de femmes. Et les moeurs masculines indiennes sont loin d'être parfaites. Le viol impuni est courant là-bas. Et si la violée tombe enceinte, c'est souvent son obligée-de-dire-oui, demande de mariage.
Les mesures de confinement ont eu un impact majeur sur l'économie et sur les relations entre individus ont beaucoup dépéri. L'environnement, en revanche, comme partout, en bénéficie énormément. Les Indiens, les Indiennes surtout, ne demandent qu'à être plus éduquées. Leur ignorance est en partie involontaire. L'Inde est le quatrième pire pays on monde en ce qui concerne les décès causés par le virus avec autour de 175 000 décès.
L'ignorance, semi-choisie.
Brésilienne. L'ignorance, l'autoritarisme néo-libérale et l'effondrement du leadership du système de santé placent le Brésil au second rang mondial des décès liés directement à la Covid19. Le profond abruti qu'est le Président Jair Bolsonaro a tenté par toutes les manières possibles de copier toutes les stratégies populiste de son équivalent Étatsunien, le triste Donald Trump. Comme DT, il est extrêmement corrosif pour son propre peuple. Mais ce peuple ne peut pas complètement lui en vouloir, ils l'ont choisi comme président. Son approche face à la Covid était un leadership...sans approche. Il a nié, minimisé et s'est peut-être même inventé une Covid afin de prouver qu'on en meurt pas. Il ne restait d'ailleurs pas du tout confiné quand il était "testé positif". Et n'a jamais vraiment paru affecté.
La division populaire était si claire que les Brésiliens ne portant pas de masque se déclaraient clairement Pro-Bolsonaro dans les rues et invectivaient ceux qui portaient le masque, qui les agressaient verbalement aussi. Les rues sont baignées d'empoignades et de guerre de coqs. Bolsonaro a commencé sa tenure présidentielle en janvier 2019, aussi bien dire qu'il a tout à fait coïncidé avec la pandémie, et le Brésil compte autour de 366 000 morts liées au virus. Si son modèle est finalement tombé, lui, continue de sévir. Sa dernière? Il a mentionné fièrement que les vaccins pourraient faire créer de nouveaux criminels.
Les États-Unis: L'ignorance dogmatisée.
Étatsunienne. La catastrophe Trump prendra au moins une décennie à cicatriser. Le président mysogine et raciste, discriminatoire , intransigeant et menteur a convaincu des millions de gens qui ne voulaient qu'un amateur d'argent leur racontant des histoires. Qu'ils ont choisi de croire. Solidement. Imaginez comment on se sent en ce moment à travailler à la Pizzeria où Hillary et ses complices démocrates y feraient des saignée de bébés pour Satan. Ils ne savent rien, mais croient fermement n'importe quoi. Tant que c'est contre l'autre parti. Les États-Unis sont les cancres du monde avec plus de 580 000 morts liées directement au virus.
Plus de 3 millions sur terre en sont morts.
Plus du tiers de ces morts a été nourris de l'ignorance de ces 4 grands pays.